Le défi de Jacob Zuma et de son parti face à la victoire contestée de Cyril Ramaphosa aux élections en Afrique du Sud

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L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a affirmé que son parti, le MK, continuera de contester les résultats des dernières élections générales de 2024, qu’il considère comme « truqués ». Le porte-parole du MK a déclaré que le parti a demandé à son équipe juridique de prendre toutes les mesures possibles, tant au niveau national qu’international, pour faire en sorte que la justice soit rendue.

M. Zuma, âgé de 82 ans, a appelé son peuple à manifester pacifiquement son mécontentement face à ces « injustices », dans la rue, devant les tribunaux et même au Parlement, jusqu’à ce que leurs doléances soient prises en compte. Le MK est arrivé en troisième position lors des élections avec 14,6% des voix et 58 sièges au Parlement.

Cyril Ramaphosa, l’ennemi politique de longue date de M. Zuma, a été réélu président du pays. Cependant, le scrutin n’a pas donné de majorité incontestable, conduisant à la formation d’un gouvernement d’unité nationale incluant d’autres partis comme l’Alliance démocratique et le Inkatha Freedom Party.

Cet article souligne les défis auxquels le nouveau gouvernement d’unité nationale devra faire face face aux contestations de l’ancien président Zuma et de son parti, le MK, qui remettent en cause la légitimité des élections.

Serge Kpan (Correspondant Abidjan)

Akondanews.net

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