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Le Burkina Faso a récemment pris des mesures audacieuses en retirant le français de son statut de langue officielle, selon les déclarations du ministre Porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, à l’issue du dernier Conseil des ministres. Bien que le français demeure la langue de travail, cette décision est accompagnée d’autres réformes institutionnelles significatives.
Le projet de loi adopté vise à réviser la constitution pour instaurer les langues nationales en tant que langues officielles, tout en maintenant le français comme langue de travail. Les modifications comprennent la suppression d’institutions telles que le Médiateur du Faso et le Conseil économique et social, dont les attributions seront transférées à une nouvelle institution appelée Conseil national des communautés.
D’autres changements majeurs prévus dans le projet de loi comprennent la transformation de l’Agence nationale de renseignement en Conseil national de sécurité, la réforme du régime de responsabilité pénale des dirigeants politiques, entraînant la suppression de la Haute cour de justice. Le Conseil constitutionnel verrait également son pouvoir élargi, et des modifications sont prévues pour la composition du Conseil supérieur de la magistrature.
Ces réformes interviennent dans un contexte où le Burkina Faso prend des décisions stratégiques, notamment son retrait de la force du G5 Sahel, une coalition anti-terroriste régionale. Les annonces en Conseil des ministres reflètent une période de changements profonds dans la gouvernance et la politique au Burkina Faso.
Kakaboara correspondant Abidjan
Akondanews.net