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La reprise économique post-Covid se heurte à un prix du gaz trop élevé qui stimule la demande de pétrole, dont l’offre est limitée depuis plusieurs mois par l’OPEP+. Situation qui a permis au baril de brut de franchir la barre des 80 dollars, son niveau le plus élevé depuis 7 ans.
Dans son rapport mensuel publié le 15 novembre, l’Agence internationale de l’Energie (AIE) a déclaré que le resserrement de l’offre qui a propulsé les prix ces derniers mois, devrait s’atténuer au cours des prochaines semaines.
Ceci, parce que la production mondiale a augmenté de 1,4 million de barils par jour le mois dernier et devrait grimper davantage en novembre et décembre, lorsque reprendront dans le golfe du Mexique les activités interrompues par l’ouragan Ida.
Le volume supplémentaire qui arrivera sur le marché devrait ralentir l’envolée des prix du baril de pétrole. « Le marché mondial du pétrole reste tendu à tous points de vue, mais un sursis à la hausse des prix pourrait se profiler à l’horizon. La production aux Etats-Unis s’accélère parallèlement à la hausse des prix du pétrole […]. L’offre rattrape son retard et l’évolution des stocks de pétrole observée en octobre suggère que le vent pourrait tourner », a affirmé l’organisation.
Par ailleurs, l’AIE précise que la production américaine devrait vite grimper grâce aux foreurs américains actifs dans le schiste, qui veulent profiter de la hausse des prix du pétrole pour stimuler les activités en amont. La semaine dernière, le président Joe Biden a évoqué la possibilité de puiser dans la réserve stratégique de pétrole des Etats-Unis pour soulager les consommateurs qui font face à des prix élevés du carburant.
Source: Agence ecofin
Akondanews.net