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Les sous-secteurs du matériel, du logiciel et des services informatiques définissent le paysage technologique mondial, mais des disparités notables émergent lorsqu’on examine l’exploitation de ces domaines en Afrique subsaharienne et en Asie. Alors que certains pays asiatiques ont pleinement tiré profit de l’offshoring pour stimuler leur croissance économique, l’Afrique subsaharienne, malgré le potentiel intellectuel, semble encore chercher la voie de la compétitivité.
En Asie, des nations telles que l’Inde ont brillé grâce à une volonté politique claire et à des investissements stratégiques dans le secteur du logiciel et des services informatiques. Les cerveaux asiatiques ont prospéré dans un environnement qui a encouragé l’innovation, l’investissement et l’offre de talents aux industries mondiales.
Cependant, en Afrique subsaharienne, y compris en Côte d’Ivoire, la richesse intellectuelle des cerveaux locaux n’a pas encore été pleinement exploitée. La clé de cette transformation réside souvent dans la volonté politique. La mise en place de politiques et d’initiatives visant à encourager l’innovation, à attirer des investissements et à créer un environnement propice aux affaires peut débloquer le potentiel technologique.
Ainsi, la question cruciale demeure : les États africains, en particulier la Côte d’Ivoire, seront-ils prêts à catalyser cette transition en faisant de la création d’une industrie compétitive du logiciel et des services informatiques une priorité politique ? La réponse à cette interrogation pourrait bien déterminer le rôle futur de l’Afrique subsaharienne dans le paysage technologique mondial.
ElloMarie, conscience africaine, analyste politique et contributeur à akondanews.net
Akondanews.net