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La semaine dernière, une lueur d’espoir a traversé la province du Nord Kivu avec la signature de l’acte d’engagement sur la cessation des hostilités par les groupes armés actifs dans la région, suivi d’un dialogue communautaire organisé par le ministère de la défense nationale en collaboration avec le PDDRCS à Bunia. Cependant, malgré ces avancées, la société civile tire la sonnette d’alarme sur les incidents sécuritaires persistants en Ituri.
Ce lundi 29 avril 2024, le chef de village SEBHA, monsieur NDEYSA NAOLOKILO, du groupement SINDANI AKESO en Secteur des BANYALI KILO, a été arrêté et transféré au village MAOKO du groupement ANYOLO TCHULU par la CODECO, accompagné de son sujet du nom de MUFANO et de son épouse TABO, originaires du village BASINI, groupement ANYOLO. Cette arrestation intervient peu de temps après la signature de l’acte d’engagement devant le Vice-Premier Ministre.
La population Nyali sollicite désespérément l’intervention de la hiérarchie pour obtenir la libération de ces sujets Nyali, dont le sort reste incertain. Une source anonyme citée par akondanews.net exprime son inquiétude en déclarant : « Ceci est une opportunité pour le ministère de la défense nationale, à travers les animateurs de l’état de siège en Ituri, d’organiser des actions contre ces groupes armés qui continuent à saboter les efforts de paix dans cette partie du territoire. »
Cette situation souligne la fragilité de la situation sécuritaire dans la région, malgré les efforts déployés pour instaurer la paix. Il est crucial que les autorités compétentes prennent des mesures urgentes pour garantir la sécurité des populations locales et faire respecter les engagements pris par les groupes armés.
Raphael LUMO
Akondanews.net