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Niamey, 20 Septembre 2021 – La Ministre française des Armées, Mme Florence Parly, est arrivée le dimanche 19 septembre 2021 au soir à Niamey au Niger, où elle a entamé une visite de travail axée sur la réorganisation de l’armée française au Sahel. Cette visite devait également la conduire au Mali.
Accueillie à sa descente d’avion à l’Aéroport International Diori Hamani de Niamey par le Ministre nigérien en charge de la Défense Nationale, M. Alkassoum Indatou, et l’Ambassadeur de France au Niger, M. Alexandre Garcia, en présence des officiers de l’armée nigérienne, Mme Parly a eu sur place une réunion avec la partie niégrienne.
Elle a ensuite été reçue dans la même soirée par le Président Mohamed Bazoum à qui elle a rappelé « le soutien infaillible de la France face à la situation du Niger », saluant la mobilisation des autorités nigériennes au profit des populations éprouvées.
« J’aimerai également souligner le rôle déterminant que continue de jouer le Niger au Sahel, ainsi que son implication aux côtés d’une transition politique au Mali et au Tchad », a-t-elle déclaré, avant de rassurer que son continuera de se battre aux côtés des pays du Sahel, alors que la question de la réorganisation de l’armée française dans cette région est au cœur de son déplacement.
Selon elle, « notre détermination et notre patience ont payé. L’Etat islamique au grand Sahara (EIGS) a été durablement touché ces derniers mois grâce à notre action commune et à celle de nos partenaires internationaux qui sont engagés au Sahel », se référant ainsi à la mort annoncée d’Abou Walhid El Saraoui, le chef suprême de l’EIGS.
Selon la Ministre française des Armées, même si son pays, en liaison avec ses partenaires de la coalition internationale pour le Sahel dont le Niger, a décidé de réorganiser son dispositif militaire, la France et le Niger resteront unis dans ce long combat qu’est la lutte contre le terrorisme. « Car, en effet, la France ne s’en va pas ! », précisant que « les discussions avec le Président Mohamed Bazoum ont permis d’échanger sur les modalités et l’évolution du dispositif de Barkhane et ceci dans un esprit de concertation ».
La France conservera ses capacités de réassurance déployées au Niger et la France poursuivra son action, avec ses partenaires de la Coalition dans les autres domaines : politiques, économiques et du développement, a laissé entendre Mme Parly.
Notons tout de même que le processus de réorganisation de l’Armée française au Sahel, qui a commencé depuis quelques mois, se poursuit, les troupes françaises ayant commencé à quitter les bases de Téssalit, Kidal et Tombouctou. Mais, assure-t-on, la France est en train de se repositionner, notamment en réduisant l’effectif de Barkhane (de 5000 hommes à 2500) pour laisser la place à la force montante Takuba.
KPM