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Abidjan le 1er juin 2022- Si elles espéraient tirer profit des fonds des États-Unis d’Amérique disponibles pour le continent, les autorités ivoiriennes sont carrément à côté de la plaque. Pour cause, la Côte d’Ivoire, le pays d’Alassane Ouattara n’est pas prise en compte dans le processus de financement dont vont bénéficier un certain nombre d’États africains.
En effet, les États-Unis d’Amérique, vont engager 215 millions $ soit plus de 107 milliards de F cfa pour renforcer l’aide alimentaire dans au moins dix pays africains. Ce, suite à la crise alimentaire liée à la guerre en Ukraine. L’annonce a été faite par le secrétaire d’Etat américain, Antony J. Blinken, dans un communiqué de presse publié le mercredi dernier. Il s’agit de l’Algérie, du Cameroun, de l’Ouganda, du Zimbabwe, de la Mauritanie, du Nigeria, du Burkina Faso, du Rwanda, de la Tanzanie et du Kenya.
La Côte d’Ivoire dirigée par le régime Ouattara, est comme on le constate, exclue de cet appui financier important de l’administration Joe Biden. On s’interroge encore sur l’exclusion de la Côte d’Ivoire, de ce programme d’aide alimentaire. Quand on voit que des pays comme le Burkina Faso et le Nigeria en Afrique de l’Ouest, sont parmi les heureux élus. Certainement que, le régime Ouattara a été incapable de satisfaire aux critères d’éligibilité à ce programme d’aide alimentaire. Une sacrée claque pour le pouvoir Rhdp. Lequel, ne cesse de vanter à tout vent être dans les bonnes grâces des puissances occidentales.
« La sécurité alimentaire est l’un de ces défis les plus urgents et, pour dire les choses simplement, nous voulons nous associer à vous pour une réponse coordonnée », a fait savoir, Anthony Blinken aux ministres africains des Affaires étrangères, lors de la rencontre ministérielle sur l’appel à l’action pour la sécurité alimentaire mondiale. « La guerre de la Russie en Ukraine a également eu un effet majeur. Nous avons vu des pénuries alimentaires mondiales et une hausse des prix des aliments, des engrais et du carburant. Et tandis que les gens du monde entier font maintenant face à ces pénuries et aux prix élevés, les gens à travers l’Afrique, nous le savons, ont été particulièrement touchés. Une étude récente de notre Agence américaine pour le développement international a révélé que 32 des 39 pays les plus exposés à cette crise alimentaire aiguë se trouvent en Afrique. Les sanctions que des dizaines de pays ont imposées à la Russie après l’invasion, comprenaient des exclusions très claires pour la nourriture, les engrais et les semences. Mais, le Kremlin a choisi de freiner délibérément ces exportations ukrainiennes. Il y a une abondance de céréales, de blé qui a été produit cette année en Ukraine. Il reste là parce qu’il ne peut pas sortir du pays. Pourquoi ne peut-il pas sortir du pays ? Parce que la Russie bloque les ports d’où elle partirait et cible, en effet, ces ports, ciblant les fermes et les terres à cultiver. Tout cela ensemble a eu un impact majeur. C’est pourquoi il est essentiel que nous nous réunissions aujourd’hui afin que nous puissions entendre directement de vous ce à quoi vos citoyens sont réellement confrontés et comment nous pouvons vous aider. La sécurité alimentaire est l’un des défis les plus urgents, et en termes simples, nous voulons nous associer à vous pour une réponse coordonnée. Nous annonçons 215 millions de dollars supplémentaires pour l’aide alimentaire d’urgence en Algérie, au Cameroun, en Ouganda, au Zimbabwe, en Mauritanie, au Nigeria, au Burkina Faso, au Rwanda, en Tanzanie et au Kenya, entre autres pays », a par ailleurs justifié le secrétaire d’état américain.
Denzel Bereby
Akondanews.net