Kong 2, une communauté à bout : Les autorités appelées à agir face à l’insubordination persistante de Monsieur Felix Olise

Yakassé-Attobrou, août 2025 -Le village de Kong 2, dans la sous-préfecture de Yakassé-Attobrou, fait face à une situation de plus en plus explosive. Monsieur Felix Olise, ressortissant d’origine nigériane, y entretient depuis plusieurs mois une maison de prostitution située à quelques mètres de l’école primaire publique, malgré des injonctions fermes de toutes les autorités communautaires et administratives locales.

Les quatre entités dirigeantes du village – la chefferie traditionnelle, la présidence des jeunes, la présidence des femmes et la mutuelle de développement MUDEKO – ont multiplié les démarches auprès des autorités compétentes pour que cette activité cesse. Une plainte a été déposée auprès de la brigade de gendarmerie de Yakassé-Attobrou, laquelle a conduit à une interpellation de Monsieur Felix Olise, assortie d’une sommation de mettre fin à son activité.

Pourtant, aucune mesure coercitive durable n’a été prise, et l’activité illégale se poursuit sous les yeux de tous. Le 2 août 2025, un appel a même été adressé à l’adjoint du commandant de brigade pour signaler que le lieu restait actif, en toute impunité. À ce jour, aucune descente ni action concrète des forces de l’ordre n’a été constatée au village, laissant libre cours à la poursuite de cette activité illicite.

Face à cette inaction, l’exaspération de la population est à son comble. Certains habitants n’hésitent plus à parler de complicité ou de laxisme au sein même des forces de sécurité, ne comprenant pas comment un individu isolé peut défier l’ensemble des institutions locales, les autorités administratives et la morale collective, sans en subir les conséquences.

Il est pourtant utile de rappeler que la législation ivoirienne condamne fermement de telles pratiques. Selon les articles 334 à 337 du Code pénal de Côte d’Ivoire, sont punis par la loi :

• La tenue de maisons de débauche ou de prostitution,
• Le proxénétisme, c’est-à-dire le fait de tirer profit, directement ou indirectement, de la prostitution d’autrui,
• La complicité ou le soutien matériel ou financier à une telle activité,
• La location ou la mise à disposition d’un lieu à des fins de prostitution,
• Et plus généralement toute forme de participation ou de profit tiré de cette exploitation illégale du corps humain.

Les peines prévues incluent des peines de prison ferme, des amendes lourdes, et la possibilité de fermeture administrative des lieux concernés. À Kong 2, ces dispositions sont ouvertement violées, et l’absence d’action judiciaire ou policière fragilise la crédibilité des institutions républicaines.

Les quatre entités de Kong 2, qui ont jusqu’ici agi avec retenue pour empêcher tout dérapage ou affrontement, déclarent aujourd’hui ne plus pouvoir contenir la colère d’une jeunesse exaspérée, qui estime que la voie légale ne mène à rien. Le risque d’un soulèvement populaire ou d’une justice parallèle devient réel.

Et pourtant, Kong 2 est un village pacifique, qui a toujours su accueillir avec respect et dignité ses frères venus de toute la sous-région ouest-africaine. Mais cet esprit d’hospitalité ne saurait être détourné ni perverti pour servir de couverture à des activités criminelles.

En conséquence, la communauté dans son ensemble condamne avec la plus grande fermeté non seulement Monsieur Felix Olise, mais toute personne – homme ou femme – qui participe, soutient, facilite ou tire profit de cette activité. Aucun développement ne saurait reposer sur l’exploitation, la corruption morale ou la compromission de l’autorité.

Les habitants de Kong 2 lancent un appel pressant au sous-préfet de Yakassé-Attobrou, au commandant de la brigade de gendarmerie, ainsi qu’aux autorités préfectorales, pour qu’une intervention immédiate, ferme et conforme à la loi mette un terme à cette dérive inacceptable.

AkondaNews assure à ses lecteurs qu’elle restera mobilisée pour suivre de près l’évolution de ce dossier, qui symbolise bien plus qu’un simple fait divers : c’est une question de justice, de dignité et de souveraineté communautaire.

kakaboara, correspondance particulière à kong2

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