Interview: Anne-Marie Bonifon Presidente du GPS-CI « Le régime Ouattara est dans un folklore de gestion du pouvoir autocratique « 

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Proche collaboratrice de l’ex Président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Kigbafori SORO, madame Anne-Marie Bonifon, présidente de la délégation ivoirienne de Génération des Peuples Solidaires (GPS-CI) depuis le 8 juillet 2020, a dans une interview avec la rédaction d’akondanews.net  partagé les attentes de son mouvement quant aux questions sociétales de la Côte d’Ivoire, sans manquer de dépeindre l’actualité politique ivoirienne sapée par la pratique dictatoriale du régime d’Abidjan qui « embastille » la démocratie dans le pays depuis sa prise de pouvoir dans des conditions anticonstitutionnelles.

Ci-dessous, l’intégralité de l’interview avec Madame Anne-Marie Bonifon, présidente de la délégation GPS-CI.

AKnews.net : Comment se porte le GPS (Générations Peuples Solidaires) depuis l’exile forcé de son Président Guillaume Soro ?

Anne-Marie B. : Si nous prenons en compte, l’immense travail abattu, sur le terrain, par les différents responsables des structures, mouvements et associations, et les différentes délégations régionales de GPS sur l’ensemble du territoire national, par un maillage de proximité, et vu l’audience dans les différents médias, nous pouvons sans, nous tromper vous rassurer et rassurer toutes les populations ivoiriennes que le GPS se porte bien. GPS est un Mouvement politique générationnel qui compte sur l’échiquier politique ivoirien.

Dans tous les foyers en Côte d’Ivoire et partout dans le monde, GPS compte. C’est le plus important pour nous. Exister réellement en tant que force politique qui compte en Côte d’Ivoire, avec une offre politique de taille pour les ivoiriennes et les ivoiriens, telle est notre mission au-delà de la situation anti constitutionnelle d’exil de notre Leader, son Excellence Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, que tous les ivoiriennes et les ivoiriens attendent et dont le retour est pour bientôt.

Générations et Peuples Solidaires, compte à ce jour plus de 500 000 adhérents répartis sur l’ensemble du territoire national. Nous devons cette implantation rapide à la détermination des cadres, des femmes, des jeunes des délégations régionales de GPS, des associations, de fédérations et de mouvements. Nous avons opéré un maillage qui a fait ses preuves et qui a donné les résultats escomptés dans notre capacité, en tant que GPS, nouveau Mouvement politique à réunir sur l’ensemble du territoire national, le nombre de citoyens en vue de notre participation ou non à ces élections présidentielles.

Ce qui, du reste était un défi et un Challenge à relever. Et nous, au GPS, nous avons valablement relevé ce défi, lors des dernières élections présidentielles discréditées et frappées du sceau d’illégalité et d’illégitimité d’un troisième mandat inapproprié et anticonstitutionnel.

Le dynamisme de notre Mouvement politique générationnel, ne souffre d’aucune ambiguïté. Nous continuons sur le terrain nos actions, fort de l’engagement des populations, des cadres, des femmes, des jeunes qui ont compris le bienfondé du combat pour les libertés démocratiques et l’avènement d’une nouvelle Côte d’Ivoire, c’est-à-dire, une Côte d’Ivoire transformée. Et c’est essentiellement à cette mission de transformation que le Président de GPS, son Excellence Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, invite toutes les ivoiriennes et tous les ivoiriens, filles et fils de la Côte d’Ivoire, à adhérer au projet de changement et transformation de la Côte d’Ivoire que propose, le Président de GPS, son Excellence, Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume.

Guillaume SORO, Président de GPS, exilé politique ivoirien

AKnews.net : En un mot, qu’est ce que le GPS ?

Anne-Marie B. : Générations et Peuples Solidaires, est un Mouvement politique, créé le 07 janvier 2019, par son Excellence Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, après la création du Comité Politique, le 15 février 2019. Générations et Peuples Solidaires, a été créé, pour répondre aux nombreux besoins et attentes générationnels, exprimés par les populations de Côte d’Ivoire. « GPS est la matérialisation de la vision de son Leader, son Excellence Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, qui travaille à l’avènement d’une Côte d’Ivoire, laïque, écologique, réformiste, progressiste,  humaniste, égalitaire et décentralisateur qui s’inscrit dans le rejet du confort d’un suivisme qui dessert le plus grand nombre ».

C’est en effet, » le rejet du confort d’un suivisme » que le Président SORO KIGBAFORI Guillaume, veut amorcer ici et maintenant en donner l’opportunité à la jeunesse de Côte d’Ivoire, de croire en elle, en sa capacité d’agir, de créer et de se prendre en charge par le travail.

Les clivages, politiques et ethniques, nord- sud, » les divisions et les disparités ethniques, régionales, socioéconomiques, culturelles et politiques, s’expliquent par l’échec des pratiques de l’identité nationale, de la croissance, de l’éducation de la citoyenneté, de la sécurité et de l’environnement qui ont été menées jusqu’ici. »

Au regard de ce qui précède, la transformation de la Côte d’Ivoire passera, dès lors, pour nous par une identité nationale partagée, une amélioration suivie du niveau de vie, une diversification avisée de l’économie, une réforme profonde de l’éducation et de nos institutions politiques.

Le tout dans une dynamique de bonne gouvernance, de paix et de sécurité, mais aussi de protection de notre environnement.

Nous avons, comme vous pouvez le constater des objectifs nobles que nous voulons atteindre avec la participation de toutes les ivoiriennes et de tous les ivoiriens. Il s’agit entre autres, en plus de ce qui a été énuméré de:

– doter notre pays, la Côte d’Ivoire, d’un État de droit moderne;

– réaliser le développement intégral et harmonieux de la Côte d’Ivoire

– bâtir une véritable nation Ivoirienne au- delà des particularismes communautarisme,

– bâtir une socioéconomie pragmatique de champions nationaux et internationaux ivoiriens en tous les domaines.

Les objectifs au nombre desquels, nous comptons, la prise de conscience d’une jeunesse qui se veut plus au fait des grands enjeux de l’heure, notamment de développement, de l’habitat, du social, de l’environnement, du culturel, et de l’économie.

GPS, comme vous pouvez le constater, est un Mouvement générationnel, c’est-à-dire, un Mouvement politique qui a pour fondement, la prise en compte de toutes les générations, où, le passage d’une génération à une autre, se réalise de manière harmonieuse. C’est donc, un Mouvement politique qui prend en compte toutes les générations, mais, surtout dans lequel, chaque génération à sa place et son rôle à jouer pour apporter sa pierre à l’édifice dans  la construction de la Côte d’Ivoire nouvelle et dans sa transformation.

Générations et Peuples Solidaires est un Mouvement politique dont  « l’idéologie est la social- démocratie qui se réclame de la tradition large de l’humanisme. Le GPS se définit comme un mouvement républicain, laïque, écologique, réformiste, progressiste, humaniste, égalitaire et décentralisateur ».

 AKnews.net : Dans quel état d’esprit travaillent les cadres et les militants à l’implantation de GPS ?

Anne-Marie B. : Générations et Peuples Solidaires, a initié des rencontres dès sa mise en place avec l’ensemble de ses cadres, pour des actions d’envergure dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire. À l’issue des rencontres d’explication, des feuilles de route ont été données à chaque responsable de région pour la mise en œuvre du plan d’action.

Aller à la rencontre des populations et leur expliquer le bien fondé de l’action politique du Président de GPS, en matière de paix et de réconciliation, telle est la mission, que ce sont assignés les membres des différentes délégations régionales de GPS, dès leur nomination, par décision pris par le Président de GPS. Il s’agit notamment, de procéder au maillage par l’installation des Comités Locaux Citoyens, ( CLC) dans toutes les localités, régions, départements, sous-préfectures, communes, villages et les hameaux.

Les cadres de GPS sont outillés, à l’idée qu’ils se sont apprêtés pour parer à toute éventualité les concernant. Faire la politique est un sacerdoce. C’est un ferme engagement politique. Et, c’est au nom de cet engagement politique vis-à-vis de notre leader, son Excellence, Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume et au nom de GPS, que les cadres, avec abnégation et détermination se mettent au travail pour le triomphe de la démocratie et pour la victoire aux prochaines élections présidentielles, de Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume.

Dans la célérité et la sérénité, les cadres travaillent sans relâche, à l’ascension au pouvoir de Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, prochain Président de la république de Côte d’Ivoire.

 AKnews.net : Que reproche le pouvoir aux militants de GPS qui sont constamment poursuivis et arrêtés ?

Anne-Marie B. : Pour parler franchement, les militants de GPS ne se reprochent rien qui puisse amener le régime Ouattara à les traquer. Nous, au GPS, avons raison de toujours penser que nous ne sommes pas dans un état démocratique, où, les libertés démocratiques et individuelles sont garanties. Mais, grande est notre surprise de constater que nous sommes plutôt, dans un état policier, instauré par le pouvoir Ouattara.

Il faut, peut-être poser la question à ce pouvoir qui a pris fait et cause pour la violence et la répression tout azimut. Ouattara se délecte de la violence. Le pouvoir Ouattara, se fait peur à travers ses représailles intempestives. La est devenue monnaie courante sous le régime directorial du sieur Ouattara. Car, conscient de ses limites et de sa fin très prochaine, il est aux abois. Nous sommes face à une incertitude, une situation de désespoir et de fuite en avant, qui oblige le régime Ouattara, à s’en prendre désespérément à l’opposition, notamment à nos camarades du GPS.

Le régime Ouattara est dans un folklore de gestion du pouvoir autocratique. Ouattara se comporte en despote. Pour lui, ce sont les autres qui sont les raisons de ses échecs. Or, la gestion clanique et communautariste du pouvoir de Ouattara, est aux antipodes des principes démocratiques du partage et de la séparation du pouvoir. Les militants de GPS, sont devenus des Martyrs de la démocratie, sous le règne du sieur Ouattara, dictateur et bourreaux des démocrates en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’ouest.

 AKnews.net : Comment le GPS se prépare t-il à la conquête du pouvoir en 2025 et avec quel leader ?

Anne-Marie B. : D’abord, il faut indiquer de façon claire et nette que le GPS n’a et n’aura qu’un seul et unique leader, en la personne de son premier responsable historique, son Excellence Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume. C’est avec notre Leader historique, Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, que nous irons à la conquête du pouvoir. Nous espérons des élections présidentielles crédibles, ouvertes, inclusives et transparentes pour l’avènement de la vraie démocratie en Côte d’Ivoire. Les simulacres d’élections organisées en 2020, avec un troisième mandat inapproprié, ont endeuillé les familles, et toute la Côte d’Ivoire. Nous pensons que la Côte d’Ivoire ne mérite pas qu’ à chaque élection, l’on assiste à des violences. Les ivoiriens et les ivoiriennes ont besoin de démocratie vraie. En cela, nous invitons, tous les acteurs politiques, les acteurs sociaux et les partenaires au développement, les chancelleries à unir nos forces, pour l’avènement de la démocratie en Côte d’Ivoire.

La tenue des prochaines élections présidentielles en Côte d’Ivoire, requiert la prise en compte d’un certain nombre de facteurs, au nombre desquels, il faut compter;

– l’instauration d’un dialogue politique franc, sincère, direct et inclusif, ouvert sur l’ensemble des points d’achoppement entre les acteurs politiques et sociaux de la Côte d’Ivoire.

-la présence de tous les acteurs politiques et sociaux sur le sol ivoirien pour engager un cadre de discussion.

– la prise de réformes susceptibles de créer entre les acteurs politiques, les acteurs sociaux et les fils et les filles de la Côte d’Ivoire un cadre de dialogue direct et franc n’occultant aucune question.

La solution aux préoccupations du peuple de Côte d’Ivoire, sera en notre sens les gages d’une amorce de démocratie.

AKnews.net : L’exile de votre leader n’est- il pas un frein à ce projet, Comment le réaliser ?

Anne-Marie B. : Non, l’exil n’a jamais été un frein pour un celui qui aspire à devenir président de la république de Côte d’Ivoire. Les exemples sont légions sous nos cieux. Suivez mon regard. Non.

Générations et Peuples Solidaires ne perd pas espoir d’un retour imminent de son leader et de son avènement au pouvoir, comme le prochain Président de la république de Côte d’Ivoire. Nous, au GPS, sommes conscients des attentes nombreuses des ivoiriennes et des ivoiriens sur la question du retour de notre Leader dans son pays, la Côte d’Ivoire.

Ensemble, main dans la main, cadres, femmes et jeunes, responsables de mouvements et associations, points focaux des différentes délégations régionales de GPS, partis politiques alliés de GPS, nous œuvrons sur le terrain chaque jour, pour l’installation des Comités Locaux Citoyens afin de garantir un maillage territorial, pour assurer l’avènement au pouvoir d’État de notre Leader, Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, comme le prochain président de la république de Côte d’Ivoire. Nous pensons honnêtement et sérieusement que seul, le travail abattu sur le terrain compte. Nous nous préparons à  accueillir notre Leader, son Excellence Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume en Côte d’Ivoire dans les prochains mois.

AKnews.net : D’aucuns laissent entendre que le GPS veut parvenir au pouvoir par des voies détournées, qu’en dites- vous ?

Anne-Marie B. : Notre Leader, son Excellence Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, connaît les arcanes du pouvoir. Il a été Premier ministre de Côte d’Ivoire, puis Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire. Ce sont des fonctions importantes dans lesquelles, il a joué un rôle majeur en Côte d’Ivoire et vis-à-vis de la communauté internationale. Sa grande expérience des affaires publiques et des affaires de l’État, lui ont valu admiration, et reconnaissance tant en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger. C’est sous son leadership qu’un accord de paix a été signé pour la première fois, avec le Président KOUDOU Gbagbo Laurent.

Je vous renvoie au discours du Président KOUDOU Gbagbo Laurent au stade de Bouaké, lors de la célébration de cette paix. Je vous égraine tous ces faits, pour montrer la dimension politique de l’homme, que les ivoiriennes et les ivoiriens, aiment et dont la venue prochaine en Côte d’Ivoire, sera un moment de fête et de retour du fils prodigue. Non, il faut, élever le débat politique et démocratique en Côte d’Ivoire, sans jeter la lanterne sur qui que ce soit. Le Président SORO KIGBAFORI Guillaume, est homme politique averti avec des qualités d’homme d’État indéniables. Vous savez, je peux comprendre que, le syndrome des coups d’État, qui sillonne notre sous région, crée une psychose au point de voir des boucs-émissaires de nos faillites morales, de nos incompétences et de nos incapacités.

Le Leader de Générations et Peuples Solidaires, son Excellence, Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, homme politique qui depuis des années, malgré les confiscations de ses libertés démocratiques, et politiques, prône un discours de paix et de réconciliation, comment imaginer une telle incongruité.

Non, il faut, éviter d’être ridicule, lorsque, le régime dictatorial du sieur Ouattara, aux abois, pour son manque de clairvoyance, au regard d’une justice aux ordres, prête à sévir, tente de troubler le climat social.  Nous n’accepterons pas une telle forfaiture de la part de ceux qui, volontairement n’ont pas de solution à leurs propres problèmes, et dont l’objectif est de jeter le discrédit sur d’honnêtes citoyens.

AKnews.net : Quelles sont les offres politiques de votre formation politique ? (Programme de gouvernement et projet de société) ?

Anne-Marie B : Comme nous l’avons expliqué plus haut, dans les objectifs de GPS, il ne s’agit pas d’égrener un chapitre de programme de gouvernement et de projet de société. La rupture avec l’ordre ancien, essentiellement basé sur les pratiques des partis politiques, et disparités ethniques, régionales, avec en toile de fond, l’ordre communautarisme qui préside au destin des politiques, il était bon, sous la bienveillance, de son Excellence Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, Président de Générations et Peuples Solidaires, s’est engagé lentement et sûrement, fort de son expérience d’homme d’État, à inscrire en lettres d’or, la politique de participation citoyenne aux solutions liées aux problèmes:

-économiques,

-éducation,

-environnement,

– social,

– justice.

L’instauration d’un État de droit reste et demeure l’une des priorités du programme de gouvernement et du projet de société telle qu’exprimé dans la vision de notre Leader, son Excellence Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume.

Le Président de GPS, convie les ivoiriennes et les ivoiriens à l’exercice de la démocratie participative. Celle qui n’exclut aucune couche sociale. Celle qui ne prend pas en compte les partitions au sein des idéologies volatiles au sein des partis politiques.

 AKnews.net : Le GPS a-t-il été associé au dialogue politique en cours ? Si non pourquoi ?

Anne-Marie B. : La Côte d’Ivoire, vit des moments difficiles de son histoire récente. Les événements à nos portes nous interpellent pourque, nous fils et filles de ce pays, la Côte d’Ivoire, puissions nous asseoir ensemble, pour trouver les solutions, mêmes les plus impossibles en vue de garantir aux ivoiriennes et aux ivoiriens la sécurité. La quête de la paix et de la réconciliation, doit nous instruire, acteurs politiques de tout bord, de mettre nos efforts en commun, pour assurer aux populations de la Côte d’Ivoire, un environnement politique des plus adéquats. Telle est la vision de son Excellence Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume.

Malheureusement, une telle vision n’est pas partagée par le régime Ouattara. Car, comment vouloir entreprendre un dialogue politique en Côte d’Ivoire, après tous ces événements douloureux et malheureux qui ont secoué et endeuillé les familles, les villages, et les villes, suite à mascarade due, à la volonté de Ouattara de briguer un troisième mandat anticonstitutionnel, sans associer tous les fils et les filles de la Côte d’Ivoire, réunis au tour d’une même table, pour accorder leur point de vue politique sur les problèmes liés à l’avenir des populations ivoiriennes. Loin des espoirs déchus, et des attentes nombreuses non satisfaites, les ivoiriennes et les ivoiriens, se posent toujours et encore la question de savoir, si le régime Ouattara, veut vraiment des élections crédibles et transparentes en Côte d’Ivoire ?

Les ONG, et les organisations et institutions de droit de l’homme, sont tous unanime que la vraie démocratie à la vraie paix, ne sont possible en Côte d’Ivoire, si tous les acteurs sur, se retrouvent autour d’une même table, pour régler, les contentieux politiques afin de garantir une paix durable en Côte d’Ivoire.

 

 

Une vue des invités au Dialogue Politique ivoirien

Nous, GPS, n’avons pas été associé à ce qui devait être le grand rendez-vous de tous les acteurs en terre ivoirienne, pour se donner les moyens de régler une bonne fois, ce qu’il y a, à faire. Seul, le régime Ouattara, a ses raisons. En revanche, nous faisons observer que le peuple de Côte d’Ivoire a besoin de paix et de réconciliation. Nous laissons aux institutions nationales et internationales de droit de l’homme et aux différentes chancelleries le choix d’attirer l’attention de nos partenaires au développement sur les dérives du régime. La Côte d’Ivoire, doit aller de l’avant. Les élections  ne doivent pas être des moments de vives tentions. La confiscation du pouvoir ne doit passer sous silence, ni même, être la justification d’une déroute constitutionnelle liée au troisième mandat.

Nous saisissons l’occasion pour interpeller les uns et les autres sur notre volonté à tous, œuvrer véritablement pour le retour de l’ordre démocratique en Côte d’Ivoire, par l’organisation d’élections libres, transparentes, ouvertes et inclusives. Car, nous savons, que le régime Ouattara a un agenda caché lorsqu’il, choisit lui-même ses propres acteurs politiques et sociaux pour se donner bonne conscience des manquements, et des dérives que susciteront les engagements, qu’il ne respectera jamais. C’est en sorte pour se dédouaner, des accusations, au regard de sa volonté de confiscation du pouvoir.

 AKnews.net : Selon vous comment parvenir à la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire ?

Anne-Marie B. : Le besoin de réconciliation et de paix, doit être l’affaire de tous les acteurs politiques de premiers plans en Côte d’Ivoire. Cela doit être un impératif pour le régime et pour l’opposition. Il n’y aucune alternative qui tienne. Les acteurs politiques sans conditions doivent unir leur force et taire leurs différences face aux souffrances des populations de Côte d’Ivoire, pour donner une chance au dialogue direct.

Il faut, faire la purge en nous, régime de Ouattara , opposition, et avoir le courage de mettre sur la table les problèmes qui divisent les uns et les autres et trouver les méthodologies qui conviennent du règlement des problèmes ivoiro- ivoiriens. Cela passe bien entendu par une série d’actes de la part de Ouattara, si son intention est véritablement d’aller à une paix durable.

Ce que le peuple de Côte d’Ivoire, demande aux acteurs politiques, n’est nullement, qui est le méchant, le dictateur, mais qui a su transmettre sans heurt, son héritage, après avoir exercé le pouvoir d’État. L’exercice du pouvoir est un fait. Mais, sa transmission demeure encore problématique en Côte d’Ivoire. Apprenons à avoir des institutions fortes, qui garantissent l’avenir de notre beau pays, la Côte d’Ivoire. C’est un impérieux devoir.

AKnews.net : Croyez-vous à la sincérité du pouvoir en place quant à réconcilier les ivoiriens ?

Anne-Marie B. : La volonté de réconcilier, plus que des mots, doit être accompagnée par des actes, dans lesquels le peuple de Côte d’Ivoire doit se reconnaître. Le régime Ouattara fait des annonces, qui jusque-là, ne sont pas suivis d’effets. Les acteurs politiques et les acteurs sociaux doivent se rencontrer pour décider ensemble, les bonnes règles démocratiques au nom de la paix et de la réconciliation. Car, il n’y a pas de sacrifice plus grand que les acteurs politiques, dans leur unité retrouvée, peuvent donner en sacrifice à la Côte d’Ivoire, que la paix et la réconciliation.

Générations et Peuples Solidaires, le Mouvement politique, de son Excellent SORO KIGBAFORI Guillaume, a consenti tous les efforts, de l’humiliation de son Leader, de son interdiction à son pays natal, de l’arrestation et de l’emprisonnement de ses proches, de la prétendue dissolution voulue et orchestrée par le régime, des accusations injustifiées et sens aucune preuve, est plus que jamais prêt, à tout pardonner, pour le bonheur du peuple de Côte d’Ivoire, et engager un dialogue franc, sans compromis et sans compromission avec tous les acteurs politiques, les acteurs sociaux, pour le retour de la démocratie, de la paix, et de la réconciliation, véritable en Côte d’Ivoire.

 AKnews.net : Quid des conditions d’une élection crédible, inclusive et démocratique en 2025 ?

Anne-Marie B. : Il ne faut pas faire de la fixation sur les élections. Car, les élections seules, ne sont ni le gage d’une vraie démocratie, ni la panacée dans les États africains, pour saupoudrer les vraies problèmes en instances. Il faut, être franc. Les politiques et leurs partenaires au développement doivent réinventer leur rapport à la démocratie en Afrique.

Les conditions d’une bonne élection, sont connues de tous les acteurs politiques de ce pays. Il ne faut pas faire la fine bouche, sur les réalités démocratiques, pour un pays comme la Côte d’Ivoire, que rien n’autorise à être en reste de la démocratie. Tous les acteurs politiques et sociaux doivent se mettre autour de la même table du nom de la démocratie, pour jeter les bases d’une démocratie véritable en Côte d’Ivoire.

Les conditions sont connues de tous, sauf, que, il y a, d’un côté le régime Ouattara, qui trouve des subterfuges pour conserver le pouvoir, et il y a tous les démocrates qui, au nom de la paix et de la réconciliation, œuvrent pour le retour de la paix en Côte d’Ivoire. Je ne peux comprendre l’attitude de ces dirigeants africains qui, une fois au pouvoir, mettent tout en œuvre, pour conserver ce pouvoir qui n’est pas le leur, mais celui du peuple. Et, ce a quoi, l’on assiste, en ce moment, c’est qu’à force de vouloir mourir au pouvoir, pour éviter la justice des hommes, celle qu’ils ont, manipulé durant l’exercice de leur mandat, ces dictateurs, d’un autre siècle, n’ont d’autre choix, que la conservation, par tout moyen, du pouvoir d’État. Et, le paradoxe, est que ces militaires, dont certains dictateurs disent, faire, confiance, à force d’être mal chaussés, mal logés, mal nourris, mal payés, mal armés, se retournent contre leur maître. Voilà, le paradoxe de la démocratie à la manière éhontée des dictateurs africains dont l’épuration a commencé. Évitons, cela à la Côte d’Ivoire, et mettons-nous, à réfléchir ensemble, main dans la main, pour trouver les solutions les plus idoines, pour sauver notre pays, la Côte d’Ivoire.

 AKnews.net : Quels sont vos rapports avec le PDCI-RDA et le PPA-CI ?

Anne-Marie B. : Le Président de GPS, son Excellence Monsieur SORO KIGBAFORI Guillaume, est ouvert à tous les acteurs politiques et sociaux de la Côte d’Ivoire. Au-delà des relations ouvertes, il y a, des relations personnelles et sincères de très longues dates avec le Président Henry Konan BÉDIÉ et le Président KOUDOU Gbagbo Laurent. Ce sont des ainés avec lesquels, le Président SORO KIGBAFORI Guillaume, a de très bonnes relations. Générations et Peuples Solidaires, veut et entend entreprendre des relations franches et sincères avec tous les acteurs politiques et sociaux de la Côte d’Ivoire, pour le retour de la démocratie, de la paix et de la réconciliation. Générations et Peuples Solidaires, se félicite des partenaires politiques qui partagent les mêmes valeurs que GPS.

AKnews.net : Une alliance entre le GPS et le PDCI-RDA et le PPA-CI est elle envisageable contre le pouvoir ?

Anne-Marie B. : Générations et Peuples Solidaires, n’entreprendra rien, contre qui que ce soit. Le Président de GPS, prône la paix et la réconciliation en Côte d’Ivoire. Vous comprenez que dans cette optique, s’il y a une entente entre GPS, PDCI-RDA, et PPA- CI, et c’est ce qu’il faut souhaiter, entre tous les acteurs politiques et sociaux, cela ne peut ni être contre un autre acteur, ni contre une fille, ni contre un fils de la Côte d’Ivoire. Il faut sortir des sentiers battus des querelles politiciennes qui n’apportent rien à notre démocratie, pour rechercher l’unité de tous les acteurs politiques et sociaux.

Nous au GPS, nous prônons l’unité de toutes les filles et de tous les fils de la Côte d’Ivoire pour le retour de la paix et de la réconciliation.

AKnews.net : Votre mot de fin madame

Anne-Marie B. : Je souhaite pour mon pays, la Côte d’Ivoire, que la paix et la réconciliation, soient au cœur du processus démocratique que nous voulons vrai, franc, direct, et sincère. La paix et la réconciliation doivent être les maîtres mots des politiques ivoiriens et africains. Nous devons tous, tout mettre en œuvre, pour réussir l’unité des filles et des fils de ce beau pays du père fondateur.

Notre seul mérite, ce n’est pas de gagner des élections aux prix des vies humaines, mais notre mérite, est trouver des mécanismes fiables et justes, qui puissent ramener le processus démocratique en bon ordre en Côte d’Ivoire. Cela passe par, la volonté commune partagée par tous les acteurs politiques et sociaux. Car, il n’y ni une Côte d’Ivoire du Nord, ni une Côte d’Ivoire du Sud. Il n’y a qu’une et une seule et indivisible CÔTE D’IVOIRE.

Rédaction

Akondanews.net

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