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Le gouvernement congolais a annoncé l’interdiction des manifestations de l’opposition prévues pour le 27 décembre 2023, déclenchant une controverse au lendemain des élections du 20 décembre. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse co-animée par le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur et le porte-parole du gouvernement le 25 décembre 2023.
Le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, a déclaré devant la presse que le gouvernement congolais interdit la marche de l’opposition, qualifiant cet acte de « désespéré ». Cette marche avait été demandée par le bloc post-électoral regroupant les candidats présidents de la République Fayulu (n°21), Mukwege (n°15), Nkema (n°18), Baende (n°06), et Théodore (n°17). Ces candidats peinent à se mettre d’accord sur un candidat commun pour faire face à la candidature du président Tshisekedi, qui semble avoir une emprise sur les services de sécurité.
La constitution congolaise autorise les manifestations, mais le gouvernement justifie cette interdiction en évoquant les risques de violences et de destruction. Les forces de sécurité seront déployées pour prévenir d’éventuels troubles liés aux manifestations, où les militants pourraient s’engager dans des actes de vandalisme.
Les opposants dénoncent cette interdiction comme une entrave à leur droit démocratique de protester contre les irrégularités qu’ils affirment avoir constatées lors des élections. Les tensions politiques demeurent vives en République démocratique du Congo, et cette décision du gouvernement risque d’exacerber les divisions déjà existantes.
La situation politique reste tendue, et l’évolution des événements dans les prochains jours sera scrutée de près, tant sur la scène nationale qu’internationale.
Raphaël LUMOO
Akondanews.net.