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Depuis le début du mois de novembre, l’Association des Pétroliers du Nord-Kivu (APENOKI asbl) a annoncé une baisse des prix du carburant à la pompe à Goma. Cette réduction, bien qu’encourageante, n’a pas entraîné une diminution des tarifs du transport en commun, suscitant des frustrations parmi la population locale.
Une baisse des prix notable
Les nouveaux prix affichés à la pompe sont les suivants :
- Essence : 1,4525 USD (soit 3 776 Francs congolais par litre) ;
- Mazout : 1,4471 USD (soit 3 762 Francs congolais par litre).
Cette baisse de plus de 4 % a été rendue possible grâce à la suppression de certaines taxes au niveau des postes douaniers dans l’Est de la RDC. Cependant, cette mesure favorable n’a pas encore produit les effets escomptés sur le quotidien des habitants de Goma.
Une hausse paradoxale des coûts de transport
Malgré la baisse des prix du carburant, les coûts de transport en commun, particulièrement les courses à moto, ont doublé. Une course qui coûtait 1 500 Francs congolais auparavant est désormais facturée à 3 000 Francs congolais. Cette augmentation survient dans un contexte où la vie quotidienne est déjà marquée par de nombreuses difficultés économiques.
Un appel à la régulation
Face à cette incohérence, un rapprochement entre l’Association des Transports Congolais (ACCO) et l’APENOKI est essentiel. La régulation des coûts de transport devient urgente pour garantir que la population locale puisse bénéficier des réductions de prix du carburant, et ainsi alléger son fardeau financier. Sans une intervention rapide, le pouvoir d’achat des Gomatraciens continuera à s’éroder.
Cette situation met en lumière l’importance d’une coordination efficace entre les différents acteurs économiques et les autorités locales. Seule une action concertée permettra de traduire les baisses du carburant en un réel bénéfice pour les citoyens.
Raphael Lumoo