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La nuit de samedi à dimanche a été le théâtre de 48 frappes coordonnées menées par les forces armées américaines et britanniques sur le territoire yéménite, selon les informations fournies par le porte-parole militaire du mouvement Ansar Allah, Yahya Saria, via le réseau social X.
La capitale yéménite, Sanaa, ainsi que ses environs, ont été la cible de 13 frappes aériennes, selon les déclarations de Yahya Saria. Ce dernier a également souligné que le mouvement Ansar Allah, également connu sous le nom de Houthis, ne resterait pas passif face à ces attaques.
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont confirmé avoir frappé 13 installations houthies lors de cette opération. Le commandement central des États-Unis (Centcom) a précisé que 36 cibles au total ont été touchées au cours de cette attaque. Les forces américaines et britanniques ont bénéficié du soutien de plusieurs alliés, dont l’Australie, le Bahreïn, le Canada, le Danemark, la Nouvelle-Zélande et les Pays-Bas.
Cette série de frappes soulève des préoccupations quant à une escalade des tensions dans la région déjà instable du Yémen. Les motivations derrière ces attaques n’ont pas été immédiatement clarifiées, mais la déclaration du porte-parole des Houthis laisse entendre que des réponses pourraient suivre.
L’implication de plusieurs pays alliés dans cette opération souligne la complexité des dynamiques régionales et internationales à l’œuvre au Yémen. La situation demeure tendue, et les prochains développements seront surveillés de près par la communauté internationale.
Kouachiada, correspondant en Allemagne
Akondanews.net