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Malgré les mesures sécuritaires mises en place par les autorités urbaines pour contrer la criminalité urbaine, la ville de Goma a été le théâtre d’événements tragiques, avec six personnes perdant la vie en moins de 24 heures dans deux incidents distincts.
Le quartier Lac Vert a été le foyer d’une vive tension, alerté par M. Dedesi Mitima, chef de ce quartier, qui a signalé des affrontements entre des militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et des éléments de Wazalendo/Patriotes. Ces affrontements, survenus dans l’avenue Lushagala le soir du 18 février 2024, ont abouti à la mort de cinq personnes et à de multiples blessés parmi la population déplacée, étant donné que les affrontements ont eu lieu dans le camp des déplacés.
Bien que les causes de cette altercation n’aient pas été précisées, la source a invité la population des dix quartiers, qui a accueilli des déplacés, à rester vigilante. Les autorités administratives ont appelé au calme, mais l’incertitude plane parmi ceux qui ne savent pas dans quelle direction se tourner.
À Ndosho, non loin de Lac Vert, un jeune garçon a été abattu après avoir crié en alertant la population au passage de la police en patrouille. En réaction, la population a appréhendé l’un des policiers, le brûlant vif en représailles.
Ces tragiques incidents soulignent l’urgence d’une action renforcée pour garantir la sécurité des habitants de Goma et mettent en lumière les défis persistants en matière de maintien de l’ordre dans la région. Les autorités devront répondre de manière décisive pour rétablir la paix et la confiance dans la communauté locale.
Raphaël LUMOO
Akondanews.net