Fête du 08 Mars : Vers une journée sans maternité

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Les sages-femmes du Sénégal dénoncent les violences qu’elles subissent en exerçant leur métier. Elles sont nombreuses, et les sages-femmes veulent plus de considération à leur endroit.

« Nous travaillons dans des conditions difficiles » explique la présidente des sages-femmes du Sénégal madame Bigue Bâ Mbodji. Elle lance un cri de détresse pour plus de considération à l’égard des sages-femmes. Même son de cloche pour une autre sage-femme que nous avons rencontré hier, dans une région se trouvant à l’intérieur du Sénégal, plus précisément à Saint-louis du Sénégal qui fut la première capitale du Sénégal. Pour madame Fall, les difficultés sont nombreuses, parce qu’elle et ses camarades travaille depuis des années sans avoir un contrat fixe. Elle fait comprendre que les sages-femmes souffrent péniblement. En cette journée internationale de la femme, les sages-femmes du Sénégal en ont profité pour se faire entendre. Elles sont confrontées à un déficit de ressources humaines et à des préjugés au moment où plus de 2000 d’entre elles sont au chômage. Elles sont 2331 sages-femmes sur l’ensemble du territoire. « Nous allons décréter des journées sans maternité en restant dans les maternités et autres lieux de travail avec le port de brassards rouges » informe Madame Bigue Ba Mbodji, présidente de l’association nationale des sages-femmes du Sénégal.

Mapote Gaye

Akondanews.net

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