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En Éthiopie, la guerre contre les rebelles du TPLF approche de la fin à grande vitesse, une défaite maquillée par un « retrait stratégique ».
Comme le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed l’avait annoncé il y a quelques jours, la guerre touche bientôt à sa fin.
Les forces armées éthiopiennes ont réussi à renverser l’équation du terrain en leur faveur, en mettant fin au danger menaçant la capitale, Addis-Abeba, et en lançant une contre-attaque contre les forces tigréennes.
L’armée éthiopienne a pris le dessus sur la guerre contre les rebelles terroristes du TPLF, réalisant des progrès sur plusieurs fronts. La prise de contrôle sur l’ensemble du territoire de l’Amhara au nord du pays, deux semaines après avoir récupéré le territoire des Afar au nord de l’est.
Selon les observateurs, les achats de matériel militaire à l’Iran ou encore à la Russie ou la Turquie ont également contribué à faire pencher l’avantage aux militaires éthiopiens, leur infligeant des pertes considérables, et les incitant à se retirer de nombreux sites des deux régions. Les dirigeants du front ont prétendu que ce retrait était stratégique, sans véritable défaite sur le terrain. Pourtant, pendant leur retraite, ils détruisent de nombreux biens publics comme des hôpitaux. Un comportement qui reflète plus une défaite qu’un repli « stratégique ».
Abiy Ahmed, fort de l’alliance qu’il a nouée à la fois avec l’Érythrée et d’autres pays de la région, a réussi à rappeler rapidement ses forces de Somalie, et les forces érythréennes ont soutenu également l’Éthiopie dans le combat. Quant à Djibouti, il a annoncé son refus de permettre à toute force étrangère d’attaquer Addis-Abeba depuis son territoire, ce qui a permis aux forces éthiopiennes de concentrer leurs efforts sur un seul front.
Au milieu de cela, une position chinoise remarquable a émergé, mise en évidence par la visite du ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, à Addis-Abeba au début du mois, dans le cadre de la première visite d’un responsable étranger en Éthiopie depuis le début des combats en novembre 2020. Lors de ses entretiens avec des responsables là-bas, Wang a souligné le rejet par Pékin de toute tentative d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Éthiopie, et son soutien au gouvernement d’Abiy Ahmed, dans un message clair de la Chine qu’elle se tiendra aux côtés de son allié et ne se contentera pas de perdre son ancrage dans la Corne de l’Afrique, où il met en œuvre de nombreux projets partagés avec l’Éthiopie. Outre le soutien chinois, le gouvernement d’Abi Ahmed a sollicité l’aide d’autres acteurs internationaux et régionaux, comme l’Iran, la Russie ou la Turquie, parallèlement à son ouverture publique du pays pour attirer les producteurs d’armes non occidentaux, ce qui a contribué à l’efficacité de son armée.
La guerre touche à sa fin, ce qui reflète également l’échec des partisans des rebelles, à savoir Washington et les médias occidentaux. Une victoire pour le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed grâce à l’utilisation des drones turc et du soutien de la Chine. L’appui de Moscou a été aussi décisif afin de mettre en déroute la rébellion qui était à la porte de la capitale éthiopienne Addis-Abeba.
Par ailleurs, Washington, l’UE et l’ONU ne sont pas satisfaits de cette victoire qu’ils qualifient de violation des droits humains et annoncent de nouvelles sanctions à l’encontre des autorités éthiopiennes .
La rédaction
Akondanews.net