Enquête explosive sur le COVID-19 : les États-Unis ont-ils financé une pandémie ?

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Dans une interview récente aux allures de révélations officielles, Tulsi Gabbard, actuelle Directrice du renseignement national des États-Unis, a confirmé que les recherches dites de “gain de fonction” — notamment celles menées au laboratoire de Wuhan — étaient en partie financées par les États-Unis. Ce type de recherche, visant à rendre des virus plus transmissibles ou virulents, pourrait être à l’origine de la pandémie mondiale de COVID-19.

Aux côtés du nouveau directeur des Instituts nationaux de santé (NIH), Jay Bhattacharya, et du Secrétaire Kennedy, Mme Gabbard affirme que des travaux d’investigation sont en cours pour faire toute la lumière sur l’implication des États-Unis dans ce type de programme scientifique risqué, souvent mené sous couvert de lutte contre les pandémies futures.

Le laboratoire de Wuhan dans le viseur

Depuis 2020, le laboratoire de virologie de Wuhan est au cœur de toutes les suspicions concernant l’origine du SARS-CoV-2. Longtemps balayée par les grandes institutions sanitaires, l’hypothèse d’une fuite de laboratoire revient avec insistance. Interrogée sur l’implication du projet EcoHealth Alliance — une ONG américaine ayant travaillé avec des chercheurs chinois — Tulsi Gabbard répond sans détour : « C’est exact. »

La nouveauté, selon Gabbard, serait la proximité d’un lien de causalité entre les expériences financées par les États-Unis et l’émergence même du virus. Si ce lien est confirmé, cela signifierait que la pandémie qui a bouleversé le monde entier a été, indirectement, sponsorisée par l’argent du contribuable américain.

Fauci, Daszak, et la “dame des chauves-souris”

La discussion aborde également le rôle d’Anthony Fauci, alors conseiller scientifique et visage public de la lutte contre la pandémie. Selon les journalistes, Fauci aurait indirectement contribué au financement de ces recherches, tout en niant sous serment toute implication. À ses côtés, Peter Daszak, président de l’EcoHealth Alliance, et Shi Zhengli, célèbre virologue chinoise surnommée “la dame des chauves-souris”, sont également cités comme acteurs-clés.

« Il a nié sous serment », insiste Tulsi Gabbard, soulignant qu’Anthony Fauci aurait même sollicité une forme d’amnistie préventive de la part du Président Joe Biden avant son départ de la Maison-Blanche.

Une menace toujours présente

Au-delà de la polémique liée à la naissance du COVID-19, la directrice du renseignement national alerte sur la continuation de ces pratiques. Selon elle, de nombreux laboratoires biologiques dans le monde — y compris en Ukraine — poursuivent ce genre de recherches à haut risque, parfois encore financées par le gouvernement américain.

« Qui sait quels pathogènes se trouvent dans ces laboratoires ? » s’interroge Gabbard. « Et s’ils sont relâchés, ils pourraient déclencher une nouvelle pandémie comme celle du Covid. »

Qualifiée de “pro-russe” pour avoir soulevé ces inquiétudes dès 2022, Tulsi Gabbard affirme aujourd’hui que ses craintes étaient fondées, et appelle à une refonte complète des politiques de financement en matière de recherche biologique.

une affaire d’État à l’échelle mondiale

Si les investigations confirment les suspicions évoquées, il ne s’agirait pas seulement d’un scandale scientifique, mais d’une responsabilité politique de portée historique. Pour l’heure, la communauté internationale observe, divisée, tandis que les révélations s’enchaînent.

L’enquête continue. Mais l’opinion publique, elle, n’attendra pas éternellement des réponses.

Kouachiada, correspondant en Allemagne

Akondanews.net

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