En RDC : Quand on devient politicien, les maladies spéciales apparaissent (Opinion)

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Kinshasa 22.02.2022.L’autorisation du président de la chambre basse, Mboso N’Kodia, accordée à l’ancien premier vice-président, de la chambre basse, Jean-Marc Kabund, pour l’obtention des soins santé à l’étranger dérange de nouveau l’opinion après l’épisode de Vital Kamerhe.

Après l’ancien directeur de cabinet du chef de l’État, c’est au tour de Jean-Marc Kabund de solliciter un voyage à l’étranger pour se faire soigner. La population avertie voit en cela une preuve de manque de leadership dans le souci du bien-être de la population, manifesté par l’inexistence des infrastructures adéquates. Au point de se demander si les politiques ont un organisme différent de celui des communs des mortels.
<<La plupart de ces politiques se faisaient soigner sur place bien avant leurs promotions incroyables en politique ! Une fois promu, nos centres de santé ne les conviennent plus. Si réellement ils sont l’émanation de la population comme ils ne cessent de le scander jour et nuit, pourquoi ne travaillent-ils pas dans la vision de doter la population de plusieurs centres de santé moderne à l’instar de l’hôpital du cinquantenaire où eux-mêmes pourraient également s’y rendre en cas de maladie ?>>, s’interroge les kinois.

Vital Kamerhe lorsqu’il etait en prison et demandait son évacuation pour le soins à l’étranger

<<Je me demande même pourquoi nous votons ? Une fois élu, c’est en Europe que nos dirigeants vont se soigner, c’est là que leurs enfants vont pour étudier et pareil pour leurs épouses qui s’y rendent pour accoucher et faire des achats. Entre-temps, nous qui les propulsons à ce stade continuons de demeurer dans la précarité [difficultés d’eau et d’électricité, famine, flambée des prix, etc. >> S’indigne un cadre politique.

Kabund hospitalisé et demande son evacuation pour les soins en l’étranger

<<Dans différents centres de santé de Kinshasa, les gens meurent tous les jours et souvent par manque de possibilités ou de soins appropriés ! Ne fût-ce que par fausse modestie, nos dirigeants doivent se gêner d’aller se faire soigner ailleurs. Actuellement, c’est de près que nous surveillons les actions de nos dirigeants>>, indique Walter Muyamba, commerçant de son état.

Raphael LUMOO
Akondanews.net

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