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Les élections sénatoriales en République Démocratique du Congo ont été marquées par des controverses et des désistements, mettant en lumière les défis persistants en matière d’intégrité électorale dans le pays.
Parmi les candidats invalidés, on retrouve des personnalités politiques de premier plan, telles que Ngobila Mbaka, ancien gouverneur de la ville province de Kinshasa, et Nsingi Pululu, députés honoraires. Ces candidats ont été écartés en raison de fraudes électorales, de bourrages d’urnes et de corruption lors des dernières élections législatives.
Deux autres candidats sénateurs, Samy Badibanga, ancien vice-président du sénat, et le musicien Kofi Olomide, ont dénoncé des pratiques douteuses lors du processus électoral, notamment la séquestration de députés provinciaux par certains candidats concurrents avant le scrutin qui s’est tenu le 29 avril 2024 dans 19 des 26 provinces du pays.
Bien que provisoirement déclarés élus par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), ces candidats ont été invalidés par la Cour constitutionnelle en raison d’une erreur matérielle. Cette décision a suscité des réactions mitigées au sein de l’opinion congolaise, alimentant le débat sur la transparence et l’équité des élections.
Ces événements mettent en lumière la nécessité pour les législateurs de revoir certaines dispositions légales de la RDC afin de garantir des élections libres et équitables. Les révélations concernant les pratiques douteuses et les irrégularités observées lors des élections soulignent l’importance d’une réforme électorale en profondeur pour renforcer la démocratie et restaurer la confiance du public dans le processus électoral.
Par Raphael LUMOO
Akondanews.net