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Le 5 mars 2025, une assemblée générale des enseignants de l’intersyndicale Is-Mena et Is-Metfpa, prévue à la Cathédrale Saint-Paul du Plateau, a été interrompue par la police nationale. Les enseignants, qui réclamaient des primes trimestrielles, ont été dispersés et 33 d’entre eux arrêtés, suscitant l’indignation des leaders syndicaux.
Théodore Zadi Gnagna, président de la Cspn, et Bli Blé David, porte-parole de l’Is-Mena, ont condamné cette action, dénonçant une violation de la liberté syndicale. Les enseignants arrêtés ont été libérés dans la soirée du 5 mars après des échanges avec les autorités policières. Les syndicats ont appelé à la mobilisation continue pour obtenir des primes conséquentes.
« Le directoire de l’Is-Mena et de l’Is-Metfpa exprime sa vive compassion à tous les camarades blessés et brimés. Il appelle les enseignant(e)s de Côte d’Ivoire à garder leur calme et à demeurer mobilisés tout en restant à l’écoute du directoire », a-t-il indiqué avant d’ajouter que: « (…) Rien ne doit nous détourner de notre objectif prioritaire qui est l’octroi d’une prime conséquente d’incitation ».
Faut-il rappeler qu’une rencontre entre le Ministère de la Fonction Publique et les syndicats d’enseignants, initialement prévue pour le 27 février 2025, pour trouver des réponses aux préoccupations des enseignants, concernant notamment la prime, a été reportée par la Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative, Anne Désirée Ouloto et ce, dans un contexte de tension croissante avant les examens à grand tirage.
Adingra OSSEI