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Dans un récent développement politique en Côte d’Ivoire, des tensions surgissent entre les élus locaux et la FESCI (Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire), une organisation estudiantine influente du pays.
Kamabou Sié, Secrétaire Général National de la FESCI, exprime son indignation face aux tentatives présumées d’ingérence dans leur organisation. « Dans l’ombre, certains élus locaux cherchent à exercer un contrôle sur notre organisation. Nous refusons catégoriquement cette ingérence », déclare Sié. « Si des troubles éclatent dans les écoles de Côte d’Ivoire, il ne faut pas uniquement blâmer les militants actuels de la FESCI. Des individus extérieurs, agissant dans l’ombre, manipulent la situation au nom de leur désir de contrôle. »Il souligne également la présence de personnes non étudiantes à la tête de certaines sections de la FESCI, ainsi que des cas où des individus s’inscrivent dans des écoles pendant les périodes électorales pour influencer la gestion des sections. « Je persiste et je signe », affirme-t-il.
« Il y a un élu local, un homme politique, qui tente de contrôler la FESCI. Tant que je serai Secrétaire Général de la FESCI, je n’accepterai jamais qu’une personne, confortablement installée chez elle, manipule notre organisation au nom de ses intérêts politiques. « Sié met en garde contre les tentatives de perturbation de la paix dans les écoles ivoiriennes, promettant des actions pour protéger l’intégrité de la FESCI. « Celui qui tente de perturber la quiétude de nos écoles ne connaîtra pas le repos », déclare-t-il. « Nous avons des preuves tangibles de ces manœuvres, des enregistrements audio de ceux qui cherchent à semer le chaos.
« Enfin, Sié alerte sur les tentatives de recrutement de personnes dans la rue pour perpétrer des actes de violence à l’université. « Les agitateurs n’ont jamais remporté de victoire à l’université », souligne-t-il. « Nous ne resterons pas les bras croisés face à ces menaces. Nous avons les moyens de protéger notre organisation et nos établissements scolaires. « Cette déclaration met en lumière les tensions croissantes entre la FESCI et certains acteurs politiques locaux, soulevant des préoccupations quant à l’indépendance et à l’intégrité des organisations estudiantines en Côte d’Ivoire.
Serge Kpan (Correspondant Abidjan)
Akondanews.net