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Selon l’OMS, les cas de COVID-19 en Afrique ont augmenté pendant cinq semaines consécutives depuis le début de la troisième vague le 3 mai 2021.
«La troisième vague prend de la vitesse, se propage plus vite, frappe plus fort », a déclaré la Dre Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS. « Avec une augmentation rapide du nombre de cas et des rapports de plus en plus nombreux de maladies graves, la dernière vague menace d’être la pire à ce jour en Afrique », a-t-elle averti lors d’une conférence de presse virtuelle.
Selon l’organisation onusienne, la pandémie refait surface dans douze pays africains et une combinaison de facteurs alimente cette nouvelle vague de contaminations, notamment une faible observance des mesures de santé publique, une interaction sociale importante, ainsi que la propagation de variants, tel que le variant Delta identifié pour la première fois en Inde et qui sévit dans presque 14 pays africains, notamment en République démocratique du Congo (RDC) et en Ouganda où, environ 77 % et 97 % des cas diagnostiqués sont liés au variant.
De plus, selon l’OMS, la recrudescence de la COVID-19 en Afrique survient alors que la pénurie de vaccins persiste sur le continent où seul «un peu plus de 1 % de la population africaine a été complètement vacciné » et « Les pénuries de vaccins prolongent déjà la douleur de la COVID-19 en Afrique », « nous avons besoin d’une solidarité internationale » pour faire face à la pandémie, a exhorté la Dre Matshidiso Moeti.
Toutefois, les faiblesses statistiques de certains pays africains, comme l’affirme le directeur régional des opérations d’urgence de l’OMS empêchent une évaluation fiable de l’épidémie et remettent donc en cause l’alerte de l’OMS et de sa directrice régionale Dre Matshidiso Moeti.
En fait, selon le directeur régional des opérations d’urgence de l’OMS, « la faiblesse de l’appareil statistique de nombreux Etats africains empêche déjà en temps normal un enregistrement correct des naissances et des décès.» Et quid donc des données médicales relatives à la Covid 19 ?
En réalité, les données de l’OMS proviennent de cas confirmés par dépistage en laboratoire et non des hôpitaux et des dispensaires hors des grands centres urbains capables d’effectuer des tests de dépistages et disposer de données fiables à acheminer au ministère de la santé de chaque pays.
Chaque jour donc, l’OMS et les centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) publient les chiffres des nouvelles contaminations et des décès sur la base des statistiques des laboratoires ou centres de dépistage anti Covid 19 fournis par les Etats.
En Afrique, seuls les cas graves arrivent à l’hôpital et sont testés, donnant au final un faible pourcentage des contaminés, autrement dit, les africains se ne font pas tester en raison de la cherté des vaccins, où du manque de vaccins ou encore en raison de préjugés sociétaux rejetant la réalité de l’existence de la Covid 19 qui d’ailleurs, selon eux se traite grâce à la pharmacopée africaine. Point n’est donc besoin selon une bonne frange de la population africaine de s’effrayer et de se faire injecter un vaccin dont le principe actif reste encore méconnu des professionnels de la santé en Afrique.
La faiblesse des statistiques médicales en Afrique remet profondément en cause les données de l’OMS qui tire sur la sonnette d’alarme quant à une troisième vague apocalyptique qui décimera les populations africaines.
Les chiffres avancés par l’OMS sont à prendre avec beaucoup de prudence dans la mesure où plusieurs cas de décès sont attribués à la Covid 19 par les professionnels de la santé qui, le plus souvent entendent satisfaire les pouvoirs publics en attentent de résultats Covid pour bénéficier des fonds de soutien des organismes internationaux et des puissances occidentales qui luttent âprement contre la pandémie à Corona virus à l’échelle planétaire.
Bien au-delà, l’Afrique a toujours réussi sans grands moyens, par des mesures d’urgence sociale à démentir les plus sombres scénarios annoncés par l’OMS. Couvre feu, confinement, distanciation sociale, port de masque et fermetures de frontières ont pleinement eu raison des vaccins Covid fortement rejetés par les populations africaines. Lesquelles qui continuent de douter des risques des effets secondaires des vaccins sortis des grands laboratoires européens et américains.
Par ailleurs, l’Afrique avec ses 1,3 milliards d’habitants, qui représentent 15% de la population mondiale, n’enregistre que 4% des victimes de l’épidémie de Covid 19, là où les continents dits développés enregistrent de forts taux de mortalité et, à ce propos, selon les chiffres issus des données fournies par les agences de presse dont l’AFP et les informations sur la population issues des bases de données d’Eurostat et de la Banque mondiale, indiquent clairement que, l’Amérique enregistre 1 258.997 décès, dont 707.403 pour l’Amérique latine et les Caraïbes, et 551.594 pour les Etats-Unis et le Canada, l’Europe : 886.000 décès, l’Asie : 368.634 décès , dont 107.165 au Moyen-Orient, l’Afrique : 106.706 décès et l’Océanie : 958 décès.
La Covid 19 en Afrique, invention médicale ou réalité ?
Adingra OSSEI