Contrairement à Emmanuel Macron, Alberto Fernandez ne se rendra pas au Qatar pour assister à la finale entre la France et l’Argentine.
Le président argentin Alberto Fernandez a fait savoir samedi qu’il ne se rendrait pas à la finale Argentine-France, contrairement à son homologue français Emmanuel Macron, suggérant entre les lignes un facteur superstition, par lequel il ne voudrait pas porter la poisse à la sélection.
«Comme des millions de compatriotes, je vais profiter de la finale de la Coupe du monde à la maison», a écrit le président de centre-gauche dans un tweet.
«Je vivrai ce moment fantastique comme je l’ai fait jusqu’à maintenant, avec les miens», ajoute-t-il, précisant que l’Albiceleste aura déjà tout ce qu’il faut sur place. «Les meilleurs des nôtres seront sur le terrain, et dans les tribunes de glorieux supporters».
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«Et puis, les cabales sont les cabales», conclut-il avec un clin d’oeil, en référence aux «cabalas», ces rites superstitieux, extrêmement prévalents chez les Argentins en matière de football, qui consistent à reproduire scrupuleusement une formule, un geste, une habitude, qui a été associé à la victoire – en l’occurrence les cinq victoires consécutives de l’Albiceleste.
S’y ajoute une hantise des politiciens argentins d’être perçus comme «mufa» (porte-poisse), en assistant à un match important qui serait perdu. Le prédecesseur de M. Fernandez, le libéral Mauricio Macri (2015-2019), s’est ainsi vivement défendu ces derniers jours d’accusations sur les réseaux sociaux d’être «mufa».
Présent au Qatar -au titre notamment de président de la Fondation FIFA caritative, M. Macri a assisté à plusieurs matches, dont la défaite choc inaugurale de l’Argentine contre l’Arabie saoudite (1-2). D’où le soupçon de «mufa». Infondé semble-t-il, puisque l’Argentine n’a pas cessé de gagner ensuite.
source:
Akondanews.net