Les dirigeants des pays d’Afrique de l’Ouest se sont à nouveau réunis aujourd’hui pour discuter du coup d’État récent survenu au Niger. La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a tenu une réunion cruciale à Abuja pour discuter des mesures à prendre après l’expiration de l’ultimatum de sept jours lancé aux militaires responsables du coup d’État, leur demandant de rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Malgré l’ultimatum, aucune intervention militaire n’a encore été entreprise, laissant planer des incertitudes sur la situation politique dans le pays. La CEDEAO, soucieuse de trouver une solution pacifique et durable, a choisi de privilégier la voie diplomatique dans cette situation critique. Cependant, cette démarche n’a pas été sans obstacles.
Les nouveaux dirigeants de Niamey ont décliné la proposition d’une visite d’une délégation conjointe comprenant des représentants de la CEDEAO, de l’Union africaine (UA) et des Nations Unies. Cette décision souligne les défis auxquels la communauté internationale est confrontée pour résoudre la crise politique au Niger.
La situation reste tendue et complexe, alors que la CEDEAO s’efforce de jouer un rôle de médiateur dans cette crise. Le sort du président déchu et l’avenir politique du Niger sont en jeu, tandis que la région et le monde observent avec attention l’évolution de la situation.
Roufaou Baba Ashwariya, correspondant spécial pour les affaires ouest-africaines, continuera de suivre les développements de cette situation critique et de fournir des mises à jour régulières sur les efforts de médiation et les réactions des parties concernées.
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