CÔTE D’IVOIRE : LE DIRECTEUR DE L’HÔPITAL GENERAL D’ADZOPE RELEVE DE SES FONCTIONS

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Le Directeur de l’hôpital général d’Adzopé  Dagri Ngatta a été relevé de ses fonctions suite au décès de dame Zerbo Habi âgée de 40 ans dans la soirée du 7 mai dernier.

L’inspecteur  général de la santé, Dr Ablé Ekissi, a annoncé au cours d’un point de presse qu’il a animé le mardi 11 mai au cabinet du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle au Plateau plusieurs mesures prises à l’encontre du Directeur de l’hôpital général d’Adzopé et certains de ses collaborateurs reconnus responsables de  la mort de dame Zerbo Habi abandonnée en salle d’accouchement au sein de la maternité d’Adzopé.

En effet, dans la soirée du 7 mai dernier, dame Zerbo Habi urgemment transportée à la maternité de l’hôpital général d’Adzopé est décédée des suites de non assistance du fait du personnel de garde et l’annonce de son décès, a occasionné une vague d’indignation et des manifestations de colère contre le personnel de santé de ladite ville.

De ce fait, le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a pris d’importantes décisions qu’il a porté à la connaissance du grand public dans la matinée du 11 mai au cours d’une conférence de presse.

Selon l’inspecteur général Dr Ablé Ekissi du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, le Directeur de l’hôpital général d’Adzopé a été relevé de ses fonctions, le médecin gynécologue, Isidore Bli Bi a été suspendu de ses activités professionnelles avec saisine du Président de l’ordre des médecins de Côte d’Ivoire pour les sanctions disciplinaires tandis que les sages-femmes, Malan née Assoumou Begnan, Ebi Valérie et Kra Adjoua Nadège ont été suspendues de leurs activités professionnelles.

Par ailleurs, selon Dr Ablé Ekissi trois autres mesures d’ordre institutionnel ont été prises. Notamment le renforcement du fonctionnement des comités des établissements  sanitaires en impliquant formellement les préfets, les élus locaux et les représentants des populations, de l’utilisation rationnelle des professionnels de la santé sur toute l’étendue du territoire national (médecins, sages-femmes, infirmier) et de l’utilisation pour les accouchements, des lits disposant de barrières de protection.

Pour finir, l’inspecteur général de la santé a indiqué que les modalités d’application seront précisées dans les actes réglementaires qui seront prises à cet effet.

Mais en réalité, ces mesures interviennent après les investigations policières menées après le drame survenu dans les locaux de l’hôpital général d’Adzopé qui ont mis en lumière  des  dysfonctionnements survenus sur toute la chaîne de prestation de service.

Adingra OSSEI

AKONDANEWS. NET

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