Côte d’Ivoire / Filière cajou: Le Ministre de l’Agriculture et du Développement rural veut valoriser les producteurs

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Ouvrant la réunion des experts du Conseil international consultatif du cajou (CICC), le mercredi, à Abidjan, le ministre a invité les participants à identifier les stratégies pour améliorer les conditions de vie et de travail des paysans.

Venus des 11 pays membres du CICC, des spécialistes de l’anacarde étaient en conclave, ce mercredi, sur les bords de la lagune Ebrié. L’occasion de cette rencontre qui prépare la 5eme session du Conseil des ministres de cette institution, était belle pour le ministre Gabriel Mbairobe pour peindre le tableau de cette spéculation agricole. « Le CICC regroupe 11 pays membres qui représentent 80 % de la production mondiale. La Côte d’Ivoire étant le premier producteur. Malheureusement, ces 11 pays ne bénéficient que de 20 % des retombées de la chaîne de valeur du cajou », a-t-il déploré.

Dans la suite de son intervention, le collaborateur du président Paul Biya va sonner la mobilisation pour que le continent noir puisse tirer un plus grand profit de la culture du cajou. « Il est grand temps de mener la réflexion de manière, non seulement, à accroître les revenus mais, également, à faire profiter des fruits de la chaîne de valeur du cajou aux producteurs. La Côte d’Ivoire a pris l’heureuse initiative de coupler la session du CICC avec le SIETTA. Ceci donne l’occasion aux différents partenaires de s’asseoir ensemble pour discuter des opportunités, de mettre en place une synergie d’actions pour faire de l’Afrique, le moteur et le siège du cajou », a suggéré M. Mbairobe.

Adama Coulibaly, le Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde (CCA, le régulateur ivoirien de la filière cajou) est du même avis. Aussi, a-t-il salué engagement de l’ensemble des parties prenantes à faire du CICC un outil pour la résilience de la filière cajou en Afrique. « Grâce à l’engagement des uns et des autres, le CICC est, aujourd’hui, une réalité. Il a un visage à travers son président et son Secrétaire exécutif. Il a, également, un siège avec des bureaux équipés. Nous devons mutualiser nos efforts et partager nos expériences parce que nous voulons aller loin. Le Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA) est l’un des leviers sur lesquels nous devons nous appuyer, nous les pays producteurs, pour accélérer la marche vers la transformation. C’est le principal défi que nous devons relever », a-t-il renchéri.

4 points importants figuraient à l’ordre du jour de la réunion des experts du CICC. Faire la revue des résolutions adoptées, en 2021, lors de la 4e session tenue à Yaoundé ; valider le plan stratégique 2023 – 2027 de l’institution ; arrêter le budget de travail annuel 2023 et opérationnaliser les 3 commissions techniques mises en place par les États membres.

Les États membres du CICC sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Mali, le Nigeria, le Sénégal et le Togo.

 

Serge Kpan (Correspondant)

Akondanews.net

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