Côte d’Ivoire / Enseignement supérieur: Alain Lobognon souhaite la dissolution pure et simple de la FESCI

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Alain Lobognon Michel a réagi à la dernière actualité qui met en cause la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire, FESCI, dont des syndicalistes de l’université Nangui Abrogoua, ont molesté et blessé des membres de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire, AEEMCI. Onze blessés ont été dénombrés, après  la bagarre qui a résulté des échauffourées entre les deux structures, relativement à une question de préparatifs d’examens du 1er semestre.

L’ancien ministre des Sports s’est donc exprimé, estimant que « Pour atteindre un niveau d’excellence scolaire et universitaire en Côte d’Ivoire, des mesures importantes s’imposent ». Parmi elles, il recommande l’adoption de nouvelles franchises universitaires et la dissolution officielle de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Car, selon lui, « La Fesci est un boulet, un parasite et un cancer pour les corps estudiantin et enseignant ».

En réactions, d’autres ivoiriens ont fait savoir que l’organisation estudiantine] gère même les points de stationnement des mini bus urbains autour de l’Université FHB… « C’est du racket », soutient Dekehi Sahou. Un autre, se veut équilibriste, indiquant que « La Fesci est un mal nécessaire ».

« On a été tous étudiants, la Fesci lutte beaucoup pour le Droit des étudiants et certaines injustices mais n’empêche qu’elle est aussi cause de beaucoup de problèmes » soutient-il en apportant de l’eau au moulin de M. Lobognon.

Saint Clair Allah, alias National Makélélé, secrétaire général de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), au nom de sa structure, a signé un communiqué relatif à l’incident intervenu entre des éléments de son syndicat et des étudiants musulmans de l’AEEMCI.

Il soutient que la FESCI et l’AEEMCI ont travaillé à ramener l’accalmie sur le campus de l’université Nangui Abrogoua,  et s’est dit « extrêmement étonné et choqué de lire un communiqué du Comité Exécutif de l’AEEMCI l’accusant du kidnapping de Soumaïla Koné, président de son Sous-comité de l’UNA, qui était pourtant avec les deux délégations à l’Hôpital militaire ».

 

Serge Kpan (Correspondant)

Akondanews.net

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