Côte d’Ivoire : Bilan prospectif deux ans après le lancement de la campagne « conscience AlimenTERRE »

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Deux ans après le lancement de la campagne dénommée conscience alimenTERRE de l’institut africain pour le développement économique et social (Inades) formation, une conférence a été organisée le mercredi 26 avril à Latrille Event aux deux plateaux (Abidjan) par l’institut, afin de faire le bilan prospectif de cette campagne.

Durant les deux années de cette campagne, diverses études, conférences et rencontres ont mis en évidence l’impératif de garantir le droit de chaque individu à bénéficier d’une alimentation saine.

L’utilisation abusive et méconnue de certains pesticides est l’un des problèmes majeurs de la contamination des produits agricoles qui sont à l’origine de certaines maladies. L’objectif de cette campagne est de réduire la dépendance aux pesticides et aux fertilisants chimiques synthétiques, qui sont non seulement toxiques pour l’environnement, mais aussi dangereux pour la santé humaine.

La campagne « Conscience alimenTERRE » cherche à sensibiliser les acteurs impliqués dans les systèmes alimentaires aux défis de la production durable des aliments, afin de les encourager à prendre des mesures en faveur d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement et de la santé par la promotion des systèmes agroalimentaires plus écologiques.

Sena Kwaku Adessou, secrétaire général de l’Inades, Il a souligné que le droit à une alimentation suffisante et à la santé assure clairement à toutes les personnes, une protection contre l’utilisation excessive ou inappropriée des pesticides. Il invite donc les États à faire la promotion de l’agroécologie dans les politiques publiques.

« Les études que nous avons menées révèlent, entre autres qu’il a nécessité d’adopter une certaine prudence vis-à-vis de l’utilisation des pesticides » a ajouté M. Sena Kwaku Adessou.

« Depuis deux ans, nous participons à la sensibilisation, à la bonne utilisation des pesticides, les choses ont un peu changé, les populations adoptent de plus en plus de bonnes pratiques phytosanitaires en termes de choix de produits à répandre dans leurs plantations et en termes gestion d’emballages de pesticides », a déclaré Bah Bony, sous-directeur de la protection des cultures.

La campagne se réalise en Côte d’Ivoire, pays d’implantation du réseau et dans neuf autres pays d’intervention dont le Burkina Faso, Togo, Burundi, Cameroun, Kenya, Rwanda, Tchad, la RDC et la Tanzanie

Chaque année, 11 millions de personnes sont empoisonnées involontairement par les pesticides.

Lydie Mobio (Correspondante)

Akondanews.net

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