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L’AIGF (l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences radioélectriques) est une société d’état qui a à sa tête un Conseil d’Administration, une Direction Générale et un budget autonome constitué à partir de recouvrements chez les opérateurs et les utilisateurs de fréquences radioélectriques. Cependant le budget de l’AIGF n’est connu que du Directeur Général, du Directeur Financier et de trois de ses proches collaborateurs de la Direction des Finances et de la Comptabilité. Aucun membre du comité de direction ne peut dire avec exactitude le budget de l’AIGF. Tout simplement parce que qu’il n’y’a pas de conférence budgétaire. Grosse fumée noire autour d’un budget ! Révélations inédites.
De la Direction des Finances et de la Comptabilité
Le train de vie du Directeur des Finances et de la Comptabilité (DFC) n’est rien d’autre que la résultante du pillage systématique de l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences (AIGF). Le DFC se bâtit une villa dont nous détenons la maquette : 337 millions FCFA hors taxes. C’est bien le budget hors taxes de ce chalet Suisse. Il voyage régulièrement en France, aux États-Unis et au Maroc…en business class, au mépris du décret du Premier Ministre qui oblige les directeurs à voyager en classe Eco. Les séjours dans ces différentes villes sont si couteux et si luxueux qu’il faut s’inquiéter pour l’AIGF qui en supporte les frais. Les preuves de ces voyages existent (fiches et ordres de missions, billet d’avions air France).
Emissions frauduleuses de chèques : c’est l’affaire du Service Autonome de la Trésorerie. C’est bien son chef, Touré Muamo Hamed, qui confirme aux banques de l’AIGF tous les mouvements bancaires. Un passionné et amateur des « engraissements », il procède à l’insu de tous à des paiements et confirmations des chèques remis à des sociétés fictives. Comment pourrait-il justifier l’acquisition en deux ans et pour près de 190 millions F CFA de deux villas duplex dont l’une près du CHU d’Angré et l’autre à Bassam ? Les auditeurs devraient pousser les pions un peu plus loin que la paperasse qui a commencé à être broyée à l’AIGF. De plus, l’AIGF dans son fonctionnement n’a pas de système d’archivage, tous les documents sont systématiquement détruits alors qu’ils doivent être conservés au moins 5 ou 10 ans. Où sont passés les différents chèques émis par l’AIGF depuis sa création ? Une piste pour les auditeurs.
L’agence a contracté, à ce jour, différents prêts auprès d’établissements bancaires et financiers dont : ECOBANK, SGBCI, UBA et Alios Finances. Quelles sont les raisons pour lesquelles ces prêts ont été contractés ? Quels sont les projets en cours ou en vue qui les justifient ? Le comité de direction est étranger à toutes ces informations financières sensibles de la boîte.
Emission des chèques à des sociétés fictives… Non-exécution des marchés
Des centaines de millions ont été versés à des sociétés fictives qui n’ont jamais exécuté de marchés à l’AIGF. La technique est simple. La DFC fait des chèques au nom de réelles sociétés sans passer par marché public, appel d’offre. Les chèques libellés en général sont de 99 millions sans atteindre les 100 millions qui obligent à un appel d’offre. L’autre technique, non moins rocambolesque, est de prendre des sociétés qui ont bénéficié de marchés et émettre des chèques en leur nom en complicité avec les responsables de ces structures. Enfin, des sociétés écrans sont créées et à qui des chèques sont établis. Un cas flagrant de conflit d’intérêt. (Nous gardons volontiers de ne citer ces sociétés pour le moment)
Le projet SGCAS, les sociétés fictives d’exécution.
Le projet système de gestion et de contrôle automatisé (Sgcas) aura couté plus de 1 milliard 50…
Source: Enquêtemédia
AKONDA NEWS