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Alors que l’émotion est vive après le décès d’une femme enceinte percutée par le véhicule de l’artiste Molare, le mouvement FIER interpelle la justice pour éviter toute impunité. Entre deuil, transparence et respect du droit, l’affaire relance le débat sur l’égalité devant la loi.
La Côte d’Ivoire est sous le choc après le décès tragique de Tolah Élise, une femme enceinte, fauchée mercredi 2 juillet 2025 sur un trottoir d’Abidjan par un véhicule conduit par l’artiste Molare (de son vrai nom Soumahoro Maury Féré). Selon le ministère des Transports, le chanteur aurait perdu le contrôle de son automobile avant de percuter la victime et de finir sa course contre un muret. Malgré les secours, la jeune femme n’a pas survécu à ses blessures.
Face à cette terrible nouvelle, la Fraternité Ivoirienne pour l’Entente et la République (FIER) a tenu à exprimer ses condoléances les plus attristées à la famille de la défunte, tout en souhaitant un prompt rétablissement à l’artiste impliqué. Mais au-delà de l’hommage, le mouvement citoyen dénonce un silence judiciaire inquiétant.
Dans un communiqué officiel rendu public ce 4 juillet, FIER rappelle que l’article 392 du Code pénal ivoirien prévoit des peines allant de trois mois à trois ans de prison pour homicide involontaire par imprudence. Pourtant, aucune garde à vue, audition ou communication du Parquet n’a, à ce jour, été annoncée.
« La République ne peut se permettre une justice à deux vitesses », insiste FIER, soulignant que ni la célébrité ni le statut social ne doivent accorder une immunité de fait. Le mouvement en appelle solennellement au Procureur de la République pour :
-Une saisine immédiate du dossier,
-L’ouverture d’une enquête judiciaire,
-Une éventuelle détention préventive de Molare dès que son état le permettra,
-Une communication transparente envers l’opinion publique.
FIER salue la réactivité du ministère des Transports, qui a déjà lancé une enquête administrative, mais attend désormais que la justice fasse son travail sans complaisance. « En Côte d’Ivoire, toute vie compte, et toute injustice doit être réparée », conclut le communiqué, signé par Jean Bonin Kouadio, président du mouvement.
Alors que l’affaire suscite une vive émotion dans l’opinion publique, les prochains jours seront déterminants pour savoir si les principes d’égalité et de justice prévaudront, ou si le doute s’installera dans l’esprit des citoyens.
Abossia de Ferké
Akondanews.net