Coopération économique: le Québec renforce sa présence en Afrique

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A travers sa délégation générale basée à Dakar au Sénégal, la représentation Québécoise s’active pour appuyer le volet économique au sein des huit pays  qu’elle couvre dans le continent.

C’est le sens à donner à la visite de travail qu’effectue  la délégation du Québec à Yaoundé au Cameroun.

Conduite par son délégué général, Iya Touré qu’assiste le haut-commissaire du Canada au Cameroun, l’équipe va à la rencontre des officiels camerounais et autres acteurs de développement. Que ce soit avec le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, le ministre des Relations Extérieures, Lejeune Mbella Mbella, son homologue de l’Emploi et de la formation professionnelle, Issa Tchiroma Bakary entre autres, le message est le même. Le délégué général qui a compétence au Cameroun est venu prendre contact et explorer les opportunités d’investissement pour les entreprises canadiennes et québécoises.

 Plus question de rappeler les potentialités du Cameroun en ce qui concerne les niches d’opportunités, l’a fait savoir M. Iya Touré à l’issue d’une audience avec le ministre des Relations Extérieures. Les domaines de l’agro-industrie, la forêt, la transformation, l’éducation et bien d’autres encore offrent une possibilité d’investissement aux  entrepreneurs du Canada et du Québec.

 C’est du moins l’objectif que se donne la délégation générale du Québec à Dakar qui souhaite promouvoir le développement économique qui n’est pas assez perceptible dans le cadre de la coopération que le Canada mène avec les pays africains, en l’occurrence, le Cameroun. Toutefois, d’autres secteurs sont pris en compte dans ce déploiement à l’effet  de fructifier et surtout d’établir les relations équilibrées.

Un accompagnement des migrants

L’ immigration est un volet qu’assure également la délégation générale du Québec à travers un axe de coopération bien établi. Les étudiants camerounais et africains poursuivent leurs études au Québec et plusieurs y travaillent temporairement. Il est à noter que le Québec fait face à une réalité, celle de la rareté d’une main d’œuvre. Toute chose qui impose un besoin de ressources humaines.

La délégation du Québec avec le ministre des relations extérieures

Pour résoudre ce problème, la seule  délégation générale de la nation québécoise  en Afrique, entend offrir une opportunité à la jeunesse du continent à travers plusieurs domaines d’activités comme les technologies de l’information et de la Communication, les métiers industriels et bien d’autres encore. Cependant, l’on pourrait s’interroger sur la nature réelle de certaines de ces offres accordées aux migrants dans un contexte où la problématique des migrations reste d’actualité. Nombreux sont les pays qui cherchent les voies et moyens pour bloquer l’accès des demandeurs d’asile généralement issus d’Afrique, sur leur sol. A côté de cela, il faut noter que la plupart de temps, certains ressortissants africains formés à l’extérieur finissent par exercer dans les pays où ils ont reçu leur formation. Les responsabilités sont partagées entre les pays d’accueil et les nations d’origine.

Alors que la première catégorie, offre plus de luxe et des conditions de vie améliorées pour conserver cette manne, la seconde catégorie continue de sombrer dans la mal gouvernance  et la pauvreté. Des éléments qui ne motivent pas les populations à y rester. Fort de ces constats, il serait peut-être urgent  que les pays africains, assainissent l’environnement sociopolitique et économique pour créer plus d’attractivité à travers des mécanismes qui rassurent les populations.

Yves Modeste NGUE

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