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A quelques deux (2) mois du lancement officiel de la 24ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), en janvier 2024, en Côte d’ Ivoire après avoir été repoussée pour des raisons liées à la saison des pluies, les préparatifs vont bon train.
En effet, les autorités étatiques, avec le Premier Ministre en tête, font mains et pieds pour que la plus prestigieuse compétition africaine de football ait lieu sous de bons auspices .
Pour son match d’ouverture, le pays hôte devra affronter la Guinée-Bissau. On sait que les deux dernières sorties amicales des Eléphants n’ont pas été des plus brillantes.
Il est certes vrai qu’on ne peut pas se baser sur ce qui s’est passé avec le Mali ou l’Afrique du Sud pour prédire les performances prochaines de l’équipe ivoirienne lors de cette compétition, mais suite à ces deux matchs-tests, on peut être tenté de vouloir prédire une issue calamiteuse pour notre équipe nationale. Une seule hirondelle ne saurait faire le printemps mais, sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, si on n’y prend garde, l’enjeu de cette compétition risque d’impacter négativement les prestations des Eléphants de Côte d’Ivoire, notamment à cause de la pression et du stress que l’équipe nationale devra affronter en tant que représentants du pays organisateur .
Dans tous les cas, s’ils veulent soulever ce trophée pour la troisième fois et faire honneur au Président Alassane Ouattara pour qui cette compétition revêt un caractère particulier, les Eléphants devront livrer des prestations de très haute qualité face à des ténors comme l’Egypte, le Ghana, le Nigéria, le Cameroun, le Maroc, pour ne citer que ces équipes, qui vont vouloir jouer crânement leurs chances
On se plaint très souvent que leurs performances sont largement en-deçà de celles qu’ils produisent dans leurs clubs respectifs, en Occident.
Mais quelques interrogations s’imposent : est-ce qu’ils sont suffisamment motivés pour l’atteinte des objectifs souhaités? Est-ce que leurs talents, parce qu’ils en ont à revendre, sont assez reconnus?
En réalité, si on part du principe que la motivation est « Ce qui motive, explique, justifie une action quelconque », elle entraine un engagement accru de la part du sujet qui met « tout en œuvre pour réaliser efficacement les tâches confiées ».
En outre, elle contribue à l’amélioration de la satisfaction de ce sujet qui a le sentiment d’avoir accompli quelque chose d’utile.
De toute manière, si nous voulons connaitre la joie de soulever ce trophée continental pour la 3ème fois, il est grand temps que nous formions une union sacrée autour de nos chers Eléphants car l’enjeu est trop grand pour se contenter de dire que « l’important, c’est de participer » .
Oussou Kouamé Rémi, Enseignant-chercheur à l’Université Alassane Ouattara-Bouaké et Doyen du Campus 2 de l’université internationale Clairefontaine- Expert en emploi et employabilité de l’étudiant
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