Chronique sur la CAN: Une 3ème étoile sous Alassane Ouattara. Et si on se permettait de rêver?

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La Côte d’Ivoire aura l’insigne honneur d’abriter, du 13 janvier au 11 février 2024, la plus prestigieuse des compétitions africaines, la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Après 1984, c’est la seconde fois que le pays a le privilège d’être le pays hôte de cette compétition continentale de football.

Organisée par la Confédération africaine de football (CAF), depuis 1957, elle oppose les meilleures sélections nationales masculines .
Comme toute compétition de cette envergure, son trophée est extrêmement convoité pour deux (2) raisons principales.
D’abord, pour le prestige et la notoriété que confère cette compétition qui est devenue, au fil du temps, l’une des plus représentatives en Afrique, contribuant ainsi à la révélation de talents et à l’émergence de grandes équipes.
En outre, elle permet de gagner une certaine respectabilité internationale en même temps qu’elle améliore le classement effectué par Fédération internationale de Football Association (FIFA) de l’équipe nationale du pays en fonction du niveau atteint dans la compétition, surtout celles qui sont officielles.
Aujourd’hui, par exemple, quel pays ne regarde pas avec un profond respect parfois mêlé de crainte l’Egypte, ce pays qui est le seul à avoir remporté sept (7) ce trophée ?
Quel pays ne rêve pas de voir son nom s’ajouter au palmarès des détenteurs du prestigieux trophée, bien qu’il « n’apporte aucune qualification » pour l’édition suivante?
Enfin, et ce n’est pas le moindre, quand une équipe remporte la Coupe d’Afrique des Nations, elle empoche la rondelette somme de 4.5 millions d’euros .
Ceci étant, s’il est vrai que pour remporter une compétition d’une telle envergure, il faut une excellente équipe bien organisée, il n’en est pas moins qu’il faudrait également une sacrée dose de chance, ce facteur impondérable qui va faire qu’on peut marquer ou rater un pénalty, par exemple.
Il est tout aussi vrai que ce facteur chance est favorisé quelque part par toutes les énergies positives mobilisées à plusieurs niveaux, surtout au haut niveau de l’Etat.
Dans le cas de la Côte d’Ivoire, il se trouve qu’Alassane Ouattara a toujours été présent lors de ces deux sacres continentaux.
Que ce soit en 1992, où sous la houlette du coach Martial Yeo, les Éléphants ont été sacrés champions d’Afrique en battant le Ghana aux tirs au but, au Sénégal, Alassane Ouattara était Premier Ministre, ou encore, en 2015, en Guinée équatoriale, où 23 années plus tard, la Côte d’Ivoire a encore battu le Ghana aux tirs au but, Alassane Ouattara était Président de la République.
Alors, pourquoi n’aurions-nous pas le droit de rêver d’un troisième trophée, puisque notre « mascotte », celui-là qui nous porte chance, est encore là ?
Pour ma part, j’y crois fermement !

Oussou Kouamé Rémi, Enseignant-chercheur à l’Université Alassane Ouattara-Bouaké et Doyen du Campus 2 de l’université internationale Clairefontaine- Expert en emploi et employabilité de l’étudiant

Akondanews.net

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