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En plein cœur de l’excitation de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, l’international congolais Cédric Bakambu, récemment transféré au Betis lors des dernières heures du mercato hivernal, a attiré l’attention sur une réalité souvent éclipsée : les violents combats persistants dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Via son compte X, anciennement Twitter, Bakambu a utilisé sa visibilité pour mettre en lumière la longue durée de la guerre dans la région, qui remonte à 1996. Dans un message poignant, l’attaquant a déclaré : « Tout le monde voit les massacres à l’Est du Congo, mais tout le monde se tait. Mettez la même énergie que vous mettez pour parler de la CAN pour mettre en avant ce qu’il se passe chez nous, il n’y a pas de petits gestes. »
Accompagnant ses paroles, Bakambu a partagé des photos de ses célébrations de but, main sur la bouche et index sur la tempe, symbolisant le silence dénoncé dans son post. Une déclaration forte de solidarité et un appel à l’action en faveur de la crise humanitaire qui perdure dans l’Est de la RDC depuis des décennies.
L’engagement de Cédric Bakambu pour sensibiliser le public à la réalité brutale de la situation dans son pays d’origine souligne le pouvoir des personnalités sportives de faire entendre des problèmes qui peuvent être ignorés dans l’excitation des événements sportifs.
La réaction du public et des médias à cet appel soulève des questions importantes sur la responsabilité sociale des personnalités publiques et la manière dont le sport peut être un catalyseur pour attirer l’attention sur des enjeux critiques au-delà du monde du football. Cédric Bakambu, en utilisant sa plateforme pour parler d’une réalité souvent ignorée, devient un exemple de la manière dont le sport peut être un vecteur puissant pour inspirer la conscience et l’action sociale.
Kakaboara, correspondant à Abidjan
Akondanews.net