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Le 1er janvier marque la fin de l’ultimatum donné par la (CEDEAO) communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) au Mali pour libérer les 46 soldats ivoiriens accusés d’être des mercenaires. La date donnée est passée, les soldats ont même été condamnés à 20 ans de réclusion criminelle et la CEDEAO ne compte pas sanctionner le Mali.
Des diplomates de la communauté sous régionale ont révélé que dans l’immédiat, il n’y aura aucune sanction contre le Mali. La raison évoquée est le fait de ne pas susciter encore plus de tension entre les deux gouvernements, surtout que le Mali et la Côte d’ivoire ont signé le jeudi 22 décembre un mémorandum.
Aussi, pour juger les 46 soldats, les autorités maliennes ont convoqué une cour d’assise spéciale avant la fin de l’ultimatum, preuve qu’ils sont à l’écoute de l’organisation sous-régionale.
Tout en observant la bonne volonté des autorités de Bamako qui ont convoqué une cour d’assise spéciale avant la fin de l’ultimatum.
Par ailleurs, un processus qui pourrait conduire à une grâce présidentielle a été enclenché à Koulouba, siège du palais présidentiel malien.
Pour ne pas ralentir le processus, les avocats de la défense ont déposé un acte de non pourvoi afin d’attester qu’ils renonçaient à exercer toute voie de recours.
Lydie M. (Correspondante)