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Lors d’une conférence de presse à Abuja, la ministre des Affaires étrangères, Mme Catherine Colonna, a réagi de manière controversée à l’activité croissante de la Russie dans la région du Sahel. « À votre place, je ne changerais pas la France au profit de la Russie », a-t-elle lancé, des propos qui ont déclenché une vague d’indignation parmi les panafricains.
Cette déclaration, prononcée dans la capitale nigériane, est perçue comme injurieuse à l’égard de l’Afrique, compte tenu de l’histoire marquée par l’exploitation coloniale. Les critiques soulignent que la France a une responsabilité historique dans l’appauvrissement des pays africains francophones, les privant souvent de l’autonomie économique en exploitant excessivement leurs ressources.
L’accusation selon laquelle la France aurait exploité les richesses africaines pendant des millénaires alimente le ressentiment. Certains estiment que ces commentaires révèlent une insensibilité aux réalités postcoloniales et au besoin de rééquilibrer les relations internationales.
La controverse met en lumière la nécessité d’une réflexion approfondie sur la diplomatie française envers l’Afrique, soulignant l’importance d’une approche respectueuse et équitable pour éviter de raviver les plaies historiques.
Ellomarie, conscience africaine, analyste politique et contributeur à Akondanews
Akondanews.net