Capitaine Ibrahim Traoré Rencontre les Femmes Patriotes Burkinabè : Un Appel à la Vigilance Médiatique pour la Jeunesse Africaine et Burkinabè

Ouagadougou, 21 juin 2024– Lors d’une rencontre avec les femmes patriotes burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré a lancé un appel passionné à la jeunesse africaine et burkinabè pour qu’elle se détache des médias occidentaux, qu’il accuse de manipulation et de désinformation.

Traoré, connu pour son franc-parler et son engagement en faveur de la souveraineté africaine, a dénoncé la manière dont les médias occidentaux déforment les réalités africaines. « La jeunesse africaine doit comprendre, la jeunesse burkinabè doit comprendre : il faut se désabonner de ces gens-là, ne plus les écouter, parce qu’ils nous ont manipulés pendant longtemps », a-t-il déclaré devant un public attentif.

Il a donné des exemples concrets pour illustrer son propos, en commençant par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. « Qui n’a pas détesté Gbagbo ? Notre génération, tellement ils ont menti sur lui, ils ont raconté n’importe quoi. Ils mettent la pression par l’information, et vous finissez par détester la personne », a-t-il affirmé. Gbagbo, qui a été acquitté par la Cour pénale internationale après un long procès, est présenté par Traoré comme une victime de cette manipulation médiatique.

Traoré a également évoqué Mouammar Kadhafi, l’ancien leader libyen, affirmant que les médias ont joué un rôle clé dans sa chute et sa mort. « Kadhafi, on a laissé Kadhafi mourir. Voici les conséquences, ici », a-t-il insisté, critiquant l’usage de termes comme « dictateur » pour justifier des interventions extérieures.

Le capitaine a explicitement nommé plusieurs médias occidentaux, notamment RFI, France 24, Le Monde et Jeune Afrique, les accusant de diffuser des informations biaisées et de servir des intérêts étrangers. « Ils sont obligés de mentir pour servir des intérêts qui ne sont pas les nôtres », a-t-il soutenu.

Cette rencontre avec les femmes patriotes burkinabè s’inscrit dans un contexte de renforcement des sentiments panafricanistes et de volonté accrue d’indépendance médiatique sur le continent. Traoré incarne cette nouvelle génération de leaders africains déterminés à défendre l’intégrité et la souveraineté de leurs pays face à l’influence étrangère.

Les réactions à cette déclaration ont été variées. Beaucoup saluent le courage de Traoré et voient en lui une voix forte pour la vérité et la justice en Afrique. D’autres, cependant, estiment que sa critique manque de nuances et pourrait alimenter une méfiance excessive envers toutes les formes de médias, y compris ceux qui œuvrent à informer objectivement les citoyens.

Quoi qu’il en soit, le message du capitaine Ibrahim Traoré résonne fortement auprès de nombreux jeunes Africains et Burkinabè, les appelant à repenser leur rapport aux médias et à développer un esprit critique face aux informations qu’ils reçoivent.

Kakaboara, correspondant à Abidjan

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