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Bujumbura, le 01 septembre 2021- Le président burundais, Evariste Ndayishimiye s’en est pris à Esdras Ndikumana, journaliste burundais et correspondant de RFI.
Selon le premier citoyen burundais, Esdras Ndikumana et son confrère Kaburahe s’atèle à salir l’image du pays à l’étranger.
Le mardi 31 août dernier, au stade Intwari où il rencontrait de milliers de jeunes, Le président burundais, Evariste Ndayishimiye a laissé entendre en langue nationale du pays que «Il nous reste deux journalistes qui détruisent le pays». Poursuivant, il indique que ces derniers ne font que promouvoir la pauvreté dans le pays.
« Il y en a un qui dit toujours que la Covid-19 fait rage au Burundi, que tous les hôpitaux du Burundi sont plein de malades de Covid-19 et que la pandémie emporte plusieurs vies humaines », a-t-il dit en pointant du doigt Esdras Ndikumana. Et de demander si celui-ci n’est pas promoteur de la pauvreté.
« Mais il se reconnait journaliste international. Il est burundais, comment se fait-il qu’on haïsse le pays où l’on a grandi ?», a déclaré le président devant une foule acquise à sa cause.
Evariste Ndayishimiye a fait savoir que l’un des journalistes, parlant singulièrement de Kaburahe, s’est ravisé après avoir reçu son message, « dites-lui que c’est bien. Dites-lui de dire aussi à son ami de se raviser », a-t-il déclaré.
Rappelons que la situation de la liberté de la presse au Burundi s’est considérablement détériorée dans un climat de tension et de répression. Des voix indépendantes évoluent dans un contexte difficile caractérisé par la peur permanente qu’éprouvent les médias indépendants de subir des représailles dans l’impunité.
Raphael LUMOO
Akondanews.net