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Dans l’après midi du mercredi 18août, des civils et des militaires ont été tués par des terroristes au Burkina-Faso. Les forces de l’ordre et les volontaires de la défense de la Patrie ont réussi à neutraliser 58 terroristes et le président Roch Marc Christian Kaboré a décrété un deuil national de 72 heures pour compter de ce jeudi.
Des populations qui ont quitté la ville de Dori pour se rendre à Arbinda, bien qu’escortées par des forces de l’ordre et des volontaires pour la défense de la Patrie en raison de l’insécurité et des attaques djihadistes dans cette partie du Burkina-Faso, ont été prises pour cible par des terroristes dans l’après midi du mercredi 18 août dans la localité de Boukouma située à 25 Km de Gorgadji.
A l’issue de cette attaque, ce sont 47 civils et militaires qui ont été froidement tués. Plus précisément, selon le bilan officiel, ce sont trente civils qui ont été tués et 14 gendarmes et 3 volontaires pour la défense de la Patrie qui sont passés de vie à trépas.
Par ailleurs, 30 blessés ont été enregistrés mais évacués à Dori et à Ouagadougou pour les cas les plus graves, selon les sources sécuritaires du pays.
Toutefois, dans leur riposte, les forces de sécurité et les volontaires ont réussi à neutraliser 58 terroristes. « Les ennemis ont réussi à prendre la fuite avec certains de leurs blessés », précise cette même source sécuritaire.
Il faut rappeler que le Burkina-Faso fait face depuis 2015 au terrorisme qui a fait plusieurs victimes et occasionné des milliers de déplacés internes, alors que le Gouvernement, dans sa dynamique de neutraliser les terroristes, a toléré l’existence des groupes d’auto-défense qui, en soutien aux forces régulières assurent la sécurité des populations en proie au terrorisme.
De plus, le pays s’est doté de plusieurs caméras de vidéosurveillance dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Bien que critiquée par les populations exaspérées par la montée en puissance du terrorisme islamiste le ministre de la sécurité, Maxime Koné, a défendu ‘’le triple impact’’ de la vidéoprotection : en termes de dissuasion, de repérage des faits et d’identification de leurs auteurs. Elle constitue, à ses dires, ‘’une véritable arme à même d’améliorer le travail ders services de sécurité tout en constituant une mine de preuves pour l’administration judiciaire.’’ Elle doit accessoirement ‘’aider à résoudre les problèmes d’accidents de la circulation’’
Le terrorisme au Burkina-Faso, enregistre depuis 2015 plus de 1.500 morts et près de 1,5 million de déplacés internes.
Les dernières attaques terroristes qui endeuillent le pays depuis le mercredi 18 août, ont eu lieu au nord du pays et le gouvernement a décrété pour 72 heures un deuil national en attendant que de nouvelles dispositions sécuritaires soient arrêtées pour freiner la menace jihadiste qui secoue depuis peu le Burkina-Faso.
Adingra OSSEI