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Après la nomination du nouveau gouvernement de transition composé de 25 ministres, le nouveau premier ministre du gouvernement de transition du Burkina Faso Alfred Oudraogo s’est engagé à l’issue de sa première réunion tenue ce lundi 07 mars 2022 à travailler avec » abnégation pour soulager les souffrances des populations » éprouvées par les violences jihadistes qui frappent le pays depuis sept ans et » à s’attaquer aux chantiers qui préoccupent la population« .
» Nous avons pris l’engagement devant le chef de l’état de travailler avec abnégation à soulager les souffrances des populations et de restaurer notre pays dans ses limites territoriales « a déclaré le premier ministre Albert Oudraogo.
Il a également listé certaines priorités que sont » la lutte contre le terrorisme, l’amélioration de la bonne gouvernance, la refondation de l’Etat, la réconciliation nationale, la cohésion sociale, la prise en charge et la réinstallation des déplacés dans leurs localités respectives »
Le premier ministre Alfred Oudraogo a annoncé que le choix du nouveau gouvernement composé de 25 ministres dont dix femmes pour diriger le pays pendant trois ans avant l’ordre constitutionnel s’est fait sur les critères de choix liés à la compétence, la probité morale et l’engagement total à servir le pays.
Cette équipe va travailler conformément aux orientations et aux priorités telles que définies par le chef du gouvernement de transition Paul Henri Sandaogo Damiba, nouvel homme fort du pays depuis le putsch du 24 janvier qui a renversé le président élu Roch Marc Christian Kabore.
» Au delà de ces aspects le chef de l’état nous à instruit de nous attaquer aux chantiers qui préoccupent les burkinabés » a ajouté M. Ouedraogo, avant de laisser entendre que cela se fera par des modifications audacieuses.
Raison pour laquelle donc, il a insisté au cours de cette rencontre sur des valeurs que doivent guider l’action gouvernementale, notamment : l’intégrité, la loyauté, la rigueur, la solidarité, la collégialité et l’exemplarité.
Rappelons que la «Charte constitutionnelle de la transition», signée à l’issue des travaux d’assises nationales, stipule que le président de la transition n’est pas éligible aux élections qui seront organisées pour mettre fin à la transition qui durera trois ans à compter de la date de l’investiture du président de la transition, qui a eu lieu le 2 mars dernier au lendemain de l’adoption de la Charte de transition.
Lydie YUEMIN