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La réorganisation récente de l’armée au Burkina Faso, initiée par le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré, est une étape importante dans les efforts visant à lutter contre les groupes armés terroristes qui sévissent dans la région. Plusieurs décrets ont été signés pour mettre en place une nouvelle structure et renforcer les capacités de l’armée nationale.
Tout d’abord, le Centre national d’entraînement commando (CNEC) a été créé sous l’autorité du capitaine Bado Patrick Anicet. Situé dans la garnison de Pô, le CNEC a pour mission essentielle de former et de préparer les personnels militaires et paramilitaires aux techniques des opérations commandos. Il s’agit d’une mesure cruciale pour renforcer les compétences et l’efficacité des forces armées dans leurs missions de sécurité.
En outre, cinq nouvelles Brigades d’intervention rapide (BIR) ont été créées dans les villes de Titao, Djibo, Toma, Kantchari et Pama. Ces brigades seront chargées d’intervenir rapidement dans des situations d’urgence et de combattre le terrorisme. Elles joueront un rôle essentiel dans la protection des institutions, des installations sensibles et des hautes personnalités.
Un autre décret a officialisé la création de la Brigade Spéciale et d’intervention rapide (BSIR), qui aura pour mission principale de lutter contre le terrorisme grâce à des opérations spéciales et des interventions rapides. Placée sous l’autorité directe du Chef d’Etat-major général des armées et du Chef suprême des armées, la BSIR coordonnera les activités de l’ensemble des BIR, qui sont maintenant au nombre de 25, ainsi que des Forces spéciales, de la Garde républicaine et du Groupement de Commandement d’appui et de soutien.
La réorganisation de l’armée burkinabè est une réponse concrète aux défis sécuritaires auxquels le pays est confronté. Elle vise à renforcer les capacités opérationnelles et la réactivité des forces armées dans la lutte contre le terrorisme. Il est essentiel de fournir à l’armée les ressources et les formations appropriées pour mener à bien ses missions de protection de la population, des institutions et du territoire national. Cette réorganisation témoigne de l’engagement du gouvernement à faire face aux menaces qui pèsent sur la sécurité du Burkina Faso et à assurer la stabilité dans la région.
Serge Kpan (Correspondant Abidjan)
Akondanews.net