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La situation politique au Burkina Faso a récemment connu un développement majeur avec la signature de la charte prolongeant la transition de 5 ans. Cela intervient après les Assises nationales qui se sont déroulées à Ouagadougou le 25 mai. L’événement prévu pour deux jours s’est finalement conclu en une journée, marquant ainsi un tournant important dans la gouvernance du pays.
La charte adoptée prévoit une prolongation de la transition pour une durée de cinq ans, à compter du 2 juillet prochain. Un point essentiel est le changement de statut d’Ibrahim Traoré, passant de « Président de la Transition » à « Président du Faso ». Cette évolution symbolique marque une consolidation de son leadership et de son pouvoir exécutif pendant cette période transitoire.
Il est également notable que selon la charte, Ibrahim Traoré sera autorisé à se présenter aux élections présidentielles, législatives et municipales qui devront être organisées à la fin de la transition. Cela souligne une volonté d’assurer une continuité démocratique et un processus électoral régulier dans le pays.
Par ailleurs, la création de l’instance Korag, chargée de surveiller et de contrôler la mise en œuvre de la vision stratégique du pays dans tous les domaines, est une mesure importante pour garantir une gestion transparente et efficace des affaires publiques pendant cette période critique.
En résumé, la signature de la charte prolongeant la transition de cinq ans au Burkina Faso marque une étape cruciale dans la stabilité politique du pays et dans la définition d’un cadre institutionnel clair pour la gestion des affaires publiques. Ces développements auront des répercussions importantes sur l’évolution future du Burkina Faso et sur sa transition vers une gouvernance démocratique et stable.
Serge Kpan (Correspondant Abidjan)
Akondanews.net