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Le Bayer Leverkusen a battu le Bayern Munich 3-0, célébrant ainsi trois points cruciaux dans la course au titre. Les rêves du premier championnat deviennent de plus en plus réalistes.
Lorsque Jeremie Frimpong a conclu de manière mémorable ce match de premier plan, tout le banc du Bayer Leverkusen a envahi le terrain. Le score de 3-0 (1-0) contre le Bayern Munich, cette démonstration de force dans la lutte pour le titre de la Bundesliga, a plongé la BayArena dans l’extase. Même le coach d’habitude calme, Xabi Alonso, a appelé tout son personnel d’entraîneurs devant la tribune nord à la fin du match et a été chaleureusement célébré, tandis que les Bavarois étaient eux, frustrés.
« Nous étions sur l’accélérateur de la première à la 90e minute, concentrés et agressifs. Nous étions également très bons devant le but, une victoire très méritée aujourd’hui », a déclaré Robert Andrich de Leverkusen sur Sky. Bayer s’est éloigné de Munich avec une avance de cinq points. Après 31 matchs consécutifs sans défaite, les rêves du premier championnat de l’histoire du club deviennent de plus en plus réalistes, et les doutes à Munich augmentent.
Alors que les joueurs de Leverkusen célébraient avec leur capitaine Lukas Hradecky sur le terrain, Joshua Kimmich, Thomas Müller et compagnie restaient tête basse, presque immobiles, devant la tribune des visiteurs. « On peut ressentir la pression, mais cela doit nous donner de l’énergie », a critiqué Müller, s’exprimant avec passion au micro de Sky. « Ce qui me manque chez nous, les joueurs, c’est que, à l’entraînement, nous montrons des approches bien meilleures, car nous sommes courageux, nous jouons librement. Il nous manque par moments, et là je cite Oliver Kahn, les tripes et la liberté. Nous avons une intellectualisation dans notre jeu surtout avec le ballon. »
C’est la recrue prêtée par le Bayern, Josip Stanisic, qui a marqué le premier but de Leverkusen (18e), suivi de Alejandro Grimaldo (50e) et Jeremie Frimpong (90e+5) avec un but de rêve. Le Bayern, champion en titre onze fois consécutives, a agi de manière somnolente et sujette aux erreurs, et après une élimination précoce en Coupe d’Allemagne, il doit maintenant craindre pour son deuxième titre de la saison.
Les deux entraîneurs ont fait beaucoup de rotations. Chez les visiteurs, le capitaine Manuel Neuer a donné le feu vert après ses problèmes de genou, mais Joshua Kimmich et Thomas Müller ont pris place sur le banc. Thomas Tuchel est passé à une défense à trois et a pu compter à nouveau sur Dayot Upamecano. Alonso a suscité l’attention avec son côté droit. Stanisic et Nathan Tella ont été préférés à Frimpong et Jonas Hofmann, tandis qu’Alonso a misé sur la rapidité d’Amine Adli à la place de Patrik Schick.
Les deux groupes de supporters ont utilisé la plus grande scène possible pour une protestation de huit minutes. La Nordkurve de Leverkusen, principalement déguisée, avait jeté symboliquement beaucoup de bonbons lors du samedi de carnaval juste avant le coup d’envoi.
Le match tant attendu, commercialisé sous le nom de « The Big One » et diffusé dans plus de 200 pays, a commencé timidement. Les deux équipes étaient nerveuses et avaient du respect devant les 30 210 spectateurs de la BayArena, pleine à craquer. La première occasion appartenait à Bayer : après une erreur d’Upamecano, la tentative d’Adli était cependant une proie facile pour Neuer (11e).
L’espoir de l’Euro, Florian Wirtz, était une fois de plus le pivot de l’attaque de Bayer, et il a exploité de manière glaciale le comportement « somnolent » (selon Lothar Matthäus sur Sky) des Bayern avec un lancer rapide. La remise d’Andrich a d’abord traversé les jambes d’Upamecano, puis est passée indemne à travers la moitié du terrain. Stanisic n’a eu aucun mal au deuxième poteau, mais n’a pas célébré contre son futur employeur.
Le leader du classement a littéralement acculé les visiteurs dépassés en arrière. Adli, Wirtz et Jonathan Tah ont eu les meilleures occasions en une minute (23e), Upamecano a écarté Adli échappé à la dernière minute (42e). Tuchel semblait agacé, n’a pas réagi à la pause, mais a été pris de court. Un simple jeu en une-deux entre Tella et le buteur Grimaldo a contourné toute la défense munichoise peu de temps après la reprise, et Nagelsmann n’a fait que hocher les épaules de manière admirative depuis la tribune.
Ce n’est qu’à la 60e minute que Kimmich et Müller ont remplacé Upamecano et Pavlovic, qui étaient faibles. Cependant, cela n’a pas été suffisant pour la remontée. Frimpong (88e) a d’abord touché le poteau pour Bayer, avant de conclure de manière fantastique un contre sur le but vide.
Kouachiada, correspondance particulière
Akondanews.net