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Kinshasa, le 24 février 2024
Trois agents de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) se trouvent actuellement en détention dans le Territoire de Masimanimba. Parmi les personnes arrêtées figurent le chef d’antenne, le logisticien et un informaticien, accusés d’implications dans les irrégularités constatées lors des élections du 20 décembre 2023.
Les motifs de leur arrestation incluent la disparition des dispositifs électroniques de vote et des allégations de corruption. Actuellement détenus à la prison centrale de Masimanimba, l’annonce de leur arrestation a été faite par le deuxième vice-président de la CENI, Didi Manara, lors d’un cadre de concertation tenu jeudi à Masimanimba.
Didi Manara a souligné que ces arrestations s’inscrivent dans le cadre d’une enquête plus large visant à élucider les irrégularités massives constatées lors des élections du 20 décembre dernier. Ces irrégularités ont entraîné l’annulation des scrutins pour l’ensemble du territoire et des suffrages de sept candidats, dont trois ministres nationaux.
Kinganzi Mayi, président de la société civile de Masimanimba, a réagi à ces arrestations en soulignant l’importance d’établir clairement les faits avant toute incrimination. « En droit, on ne peut pas arrêter quelqu’un si les faits ne sont pas établis en infraction », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’une enquête approfondie et équitable.
M. Kinganzi en a profité pour appeler la CENI à redoubler d’efforts pour garantir l’organisation d’élections justes et transparentes. Les développements ultérieurs de cette enquête seront scrutés de près alors que la CENI cherche à restaurer la confiance dans le processus électoral au sein de la région de Masimanimba.
Raphaël LUMOO
Akondanews.net