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Dans un communiqué conjoint publié aujourd’hui, le Burkina Faso et la République du Mali ont exprimé leur vive préoccupation concernant les récentes violations présumées des règles de fonctionnement de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) lors du processus de recrutement pour le poste de Secrétaire permanent et d’autres postes internationaux. Cette dénonciation fait suite à la 55ème session du Conseil des Ministres de l’OHADA, qui s’est tenue les 29 et 30 août 2023 en République Démocratique du Congo.
L’OHADA, une organisation intergouvernementale qui vise à harmoniser le droit des affaires en Afrique, joue un rôle essentiel dans la promotion de la stabilité économique et juridique sur le continent. Les pays membres, dont le Burkina Faso et le Mali, sont profondément engagés dans la préservation de l’intégrité de l’organisation et le respect de ses procédures internes.
Dans leur communiqué, le Burkina Faso et le Mali ont soulevé des inquiétudes quant au processus de recrutement, notamment en ce qui concerne la transparence, l’équité et le respect des règles établies par l’OHADA. Ils ont affirmé que des irrégularités présumées ont eu lieu lors de la sélection des candidats pour le poste de Secrétaire permanent et d’autres postes internationaux, mettant en péril la crédibilité de l’organisation.
Les deux pays ont appelé à une enquête indépendante et approfondie sur les allégations de violations des règles de l’OHADA. Ils ont également demandé que des mesures correctives soient prises pour rétablir la confiance des États membres dans le fonctionnement de l’organisation.
Le communiqué conjoint du Burkina Faso et du Mali reflète la volonté des pays membres de l’OHADA de maintenir des normes élevées en matière de gouvernance et de respect des procédures établies. La réponse de l’organisation à ces allégations de violations sera essentielle pour restaurer la confiance et garantir que l’OHADA continue de jouer un rôle central dans l’harmonisation du droit des affaires en Afrique.
Il est à noter que l’OHADA n’a pas encore réagi officiellement à ces allégations, mais la pression des États membres, telle que celle exprimée par le Burkina Faso et le Mali, pourrait entraîner des développements significatifs dans les semaines à venir. L’avenir de l’organisation et son rôle crucial dans la région dépendront en grande partie de la manière dont elle traitera cette situation délicate.
Serge Kpan (Correspondant Abidjan)
Akondanews.net